Chapitre 18

1.2K 99 10
                                    

Je sors de mon sommeil et je suis immédiatement prise d'une envie de vomir

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je sors de mon sommeil et je suis immédiatement prise d'une envie de vomir.

Je me lève et manque de tomber alors que la bateau vire à droite, puis à gauche.

Je sors dehors le plus rapidement possible et une fois sur le pont supérieur, je viens rejeter mon petit-déjeuner de ce matin alors que je vois les vagues s'échouer contre la coque du bateau.

Je remarque en même temps que la nuit ne tarde pas à tomber alors que je viens cracher une dernière fois dans la mer.

«Est-ce que ça va ? »

Je me retourne vers Pierrick alors que je me concentre pour ne pas vomir, mais j'ai mal au cœur.

«Oui, je suis au top de ma forme, ça se voit pas ».

«Je m'en occupe, retournez à votre poste » lui dit une voix qui ne lui laisse aucun choix de riposter.

«Ça va passer, il faut laisser le temps à ton corps de s'habituer ».

«Plus jamais, je monte sur un bateau » dis-je en posant mes mains à plats en fixant la mer devant moi.

Mauvaise idée, la houle devant moi, fait remonter le reste de nourriture dans mon estomac.

Je viens donner mes derniers restes dans la mer alors que la main d'Arthur se pose dans mon dos.

«J'ai mal au cœur » dis-je essoufflé.

«C'est rien, tu as juste le mal de mer ».

Je relève la tête en respirant et en essoufflant alors que je pose ma main sur mon cœur alors que ma tête ne cesse de tourner.

«C'est ça une tempête ? » je demande.

«Non, ça c'est simplement la mer ».

«J'ai bien envie de t'insulter de tous les noms toi et ta quête du Graal ».

Si on oublie le fait que je viens de le tutoyer pour la première fois, je suis relativement surprise de l'entendre rire.

«Viens » dit-il alors que je le suis et il me rattrape quand je viens tanguer.

«Il y en a une qui fait moins la maline sur la mer ».

«La ferme Caradoc » dis-je alors que nous nous dirigeons vers le milieu du bateau.

«Relève la tête et fixe un point devant toi » me dit Arthur.

«Je vais encore vomir ».

«Non, c'est simplement une impression, fixe le socle du bois, il faut que tu fixe quelque chose de stable ».

Je viens poser mon regard sur le bas du mat et je viens fixer que ça.

«D'accord et si la mer ne se calme pas, je fixe ça pendant des heures ».

La quête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant