Chapitre 14

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Je souffle excédée alors que nous posons notre pied par terre une énième fois encore

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Je souffle excédée alors que nous posons notre pied par terre une énième fois encore.

Depuis ce matin, nous avons fait toutes les tavernes croisées sur notre chemin et je dois dire que je commence à en avoir marre surtout que maintenant il fait nuit.

À chaque fois c'est la même chose, Tristan et moi on garde les chevaux tandis que les autres partent demander.

«Vous voulez pas me laisser essayer » dis-je alors qu'Arthur de retourne vers moi.

«Pourquoi toi tu arriverais à avoir des informations et pas notre roi » s'exclame Caradoc.

«Parce que je suis une femme et je fais partie de l'une des faiblesses de l'homme avec l'hydromel » dis-je avec un rictus collé au visage.

«Elle n'a peut-être pas tord » ose Tristan.

«Vas-y on te regarde faire » me dit Arthur en me faisant signe d'y aller avec un sourire hautain.

Je viens retirer sa cape que je lui balance alors qu'il me tue du regard.

Je viens dénouer ma chemise pour laisser mes épaules apparentes et montrer le début de mon corset et donc forcément le haut de ma poitrine.

Je relève la tête vers le roi qui n'ose plus rien dire et c'est yeux dans les yeux que je viens défaire ma natte avant de passer mes doigts dedans pour leur donner plus de texture.

«Moi j'aurais déjà craqué » rigole Perceval.

«La ferme ! » ordonne Arthur alors que c'est à mon tour de sourire.

Je vais pour me rendre dans la taverne quand mon poignet et retenue.

«Ne pense pas à t'échapper je connais la cha... » dis-je coupé.

«Fais attention ».

Je regarde ses prunelles hazel en me demandant quelle mouche l'a piqué et je ne dois pas être la seule vu le regard de Tristan sur son ami.

Je me contente de hocher la tête.

«Vous auriez une pièce ? Histoire que je ne fasse pas tache ».

J'entends Caradoc rire et Gauvain vient m'en donner une.

«Merci » dis-je dans un clin d'œil.

Je pars vers la taverne et une fois passé la porte, comme à son habitude le silence règne et tous les regards se posent sur moi.

Je viens respirer fortement pour augmenter ma cage thoracique et gonfler mes seins alors que je souris aux hommes présents.

Je me dirige vers le bar.

«Bonsoir, j'aimerais un verre d'hydromel » je demande à la femme en lui tendant ma pièce.

À peine suis-je servie que je sens un homme venir près de moi.

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