Comment une princesse à pu se retrouver du jour au lendemain à vivre dans la forêt pour tenter de survivre ?
Kenna n'a pas eu le choix, elle est partie pour sa sécurité.
Elle a préféré laisser son statut au château pour laisser place à la pauvreté.
...
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Mon pied a à peine le temps de passer dans l'eau que des bras m'attrape pour que je me retrouve coller à un buste sous mon rire.
Je cale ma tête dans le cou de mon époux tandis qu'il referme ses bras autour de mon corps.
«On devrait peut-être songer un jour à quitter la chambre ? » dis-je.
«Et pour quoi faire » demande Arthur en mordillant mon oreille «On est très bien ici ».
«Oh je ne dis pas le contraire, simplement que ça fait 5 jours que notre peuple se présente pour nous offrir leur présent, mais qu'il reparte tous bredouille » dis-je essoufflé vers la fin en sentent la main d'Artgur qui frôle mon intimité.
«Justement il devrait comprendre qu'on prolonge notre nuit de noces encore et encore» dit-il alors que je pose ma main sur la sienne essoufflé.
«Qu'aucun de nous n'arrive à sortir de cette transe si exquise » dit-il en enfonçant deux doigts en moi «Que le roi et la reine sont préoccupes à d'autre occupation plus... jouissif».
Je viens me retourner après lui avoir enlevé ma main de mon intimité pour lui faire face alors que son regard est comme le mien, rempli de désir.
Je viens foncer sur ses lèvres, je les embrasse et je les mords doucement pendant que ma main empoigne son sexe.
Je souris en entendant ses gémissements et je continue mes baisers, sur sa mâchoire jusqu'à son cou.
Je le regarde consumer le désir alors que je m'active sur mes mouvements de haut en bas.
Il empoigne ma nuque et vient dévorer mes lèvres, puis nos langues finissent par se retrouver.
Je me détache de lui et je viens m'empaler sur lui en ne quittant jamais son regard.
Il pose ses bras sur les rebords de la cuve, me laissant complètement le libre arbitre de gérer la cadence.
L'une de ses mains finit par atterrir sur ma poitrine qu'il malaxe pendant un certain temps jusqu'à ce que ses doigts viennent titiler mon téton.
Je viens passer mes mains dans sa nuque collant mon corps au sien et j'augmente la cadence pendant qu'il pose ses mains sur mes fesses pour m'aider à la tâche.
Nos gémissement et le claquement de l'eau sont les deux seules choses qu'on entend dans la chambre.
Arthur finit par nous relever et sort de la cuve en faisant attention à ne pas nous faire tomber et il vient me caler contre un mur vêtue d'une tapisserie.
Mes jambes sont serrés autour de sa taille et je viens crier sans ménagement face à mon plaisir qui ne cesse d'augmenter.
«Plus vite » dis-je essoufflé à mon époux qui pose ses lèvres sur les miennes ne camouflant même pas mes gémissements qui se veut incontrôlable.
Mon corps tout entier se crispe et nous venons jouir ensemble.
Je pose ma tête sur son épaule alors que j'essaie de retrouver mon souffle et je finis pr être posé sur quelque chose de doux.
Je me cale immédiatement contre Arthur qui lui aussi recherche son souffle.
«Il va falloir... qu'on reprenne un bain» dit-il presque amusé pendant que je rigole.
«Ça finit toujours pareil » dis-je en me redressant pour le regarder.
«En même temps, nous n'avons pas grand chose à faire pour le moment » dit il en joignant nos mains ensemble «C'est l'hiver, il y a peu de bal, pas de guerre donc peu de réunion. La seule tâche que je peux faire, c'est donner du plaisir à ma femme ».
«Quel mot divin sortie tout droit de te bouche» dis-je en l'embrassant.
Il va pour aller plus loin, je le sens, mais je me lève du lit et je passe à travers la porte secrète.
«REVIENS TOUT DE SUITE, ON A PAS FINI TOI ET MOI» je rigole et j'ouvre une commode afin d'y sortir une robe et de quoi me vêtir.
Je saisie un drap pour m'essuyer et essorer mes cheveux alors que je vois Arthur s'allonger nu sur le lit.
«Tu devrais aller t'habiller » dis-je en enfilant mon corset blanc que je viens monter à l'envers pour passer le lacet.
«Alors c'est aujourd'hui qu'on va sortir après 5 jours absolument parfait » dit-il alors que je lève les yeux au ciel.
«Oui » dis-je en me tournant vers lui pour qu'il sert mon corset dans mon dos.
«Arthur » dis-je alors qu'il le défait sous mon rire.
Je l'entends rire et il vient le serrer, je me retourne et je l'embrasse pour le remercier.
Je passe un jupon que j'attache et je viens enfiler une robe bleu roi alors que je vois mon époux partir se vêtir.
Une petite demie-heure plus tard, nous arrivons dans la salle du trône ou sont réunis la plus part de nos amis.
«Eh bien, on vous croyez mort » s'exclame Gauvain.
«Impossible » répond Rion «Ils font trop de bruit ».
«Laissez-les tranquille » leur dit Yseult alors que mon ami pose ses mains sur mes joues «Tu as bonne mine ».
«En même temps »répond Perceval ce qui fait rire tout le monde.
«Vos Majestés ».
Nous nous tournons vers un majordome.
«Le peuple n'attend que vous ».
«Faites les entrer ».
Arthur va s'asseoir sur son trône tandis que je pars saluer Mathilde et Morgane.
Je viens retrouver mon siège sous le regard de mon époux qui ne cesse de sourir.
«Quoi ? » je demande.
«Je suis simplement heureux » dit-il en attrapant ma main pour y déposer un baiser dessus.
«Mon Roi, ma Reine » s'exclame un premier homme alors qu'une file de personne apparaît dans la salle.
«Je vous souhaite tout le bonheur du monde et en guise de cadeau, un panier de poire ».
«Nous vous remercions » dis-je en lui souriant en passant le panier à Lionel qui vient le passer à Caradoc.
Et ça a été comme ça pendant à peu près 5 heures jusqu'à ce que le roi se lève.
«La séance est levée, pour ceux qui n'ont pas pu encore saluer la reine et moi-même, je vous prierai de repasser dans trois jours » dit-il.
Le peuple nous sourit et se courbe devant nous avant de quitter petit à petit la pièce.
Arthur vient attraper ma main et se met à courir dans le château pour regagner le plus rapidement notre chambre.
Ce qui a donné lieu au premier ragot de notre mariage à travers le royaume:
C'est sûr et certain, un héritier viendra bientôt le jour.
