Chapitre 25

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Malgré ce qu'il s'est passé hier après-midi, nous avons pas eu le choix que de dormir dehors

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Malgré ce qu'il s'est passé hier après-midi, nous avons pas eu le choix que de dormir dehors.

Dormir c'est une chose que font actuellement tous les garçons tandis que je fixe le feu éteint depuis déjà un petit bout de temps.

L'aurore commence à pointer le bout de son nez et je n'ai pas réussi à dormir de la nuit.

À chaque bruit que j'entendais, je sursautais par peur de voir les hommes de mon père ou pire les hommes de Méléagant venir me chercher.

Au début Arthur ne dormait pas, il était même resté assis à comme me surveiller.

Mais son sommeil a eu raison de lui, alors je me suis mise en tailleur depuis peut-être plus de trois heures maintenant en le regardant dormir.

«Tu ne dors pas ? » s'exclame une voix qui me fait sursauter alors que je pose mes yeux sur Tristan.

Je ne réponds pas et il se redresse tout en se mettant assit.

«Ils ne sont tous mort ».

«Il y en aura d'autre Tristan, encore et encore» dis-je en secouant la tête.

«Caradoc est au courant de ta véritable identité n'est-ce pas ? » dit-il alors que je pose mon regard sur lui et je me contente de hocher la tête.

«C'est étonnant » dit-il dans un rire discret tandis que je souris «J'ai compris que tu étais quelqu'un d'important, mais je ne dirais rien».

«Merci » dis-je.

«Je vais aller voir si il y a de quoi manger dans le coin».

Je hoche la tête et je le regarde partir.

«Tristan ? ».

Il se retourne et pose ses yeux sur moi.

«Merci ».

«Je disais la vérité hier Kenna, tu es mon amie»

Il se retourne après un dernier sourire et je viens frotter mon visage de mes mais en attendant que les chevaliers se réveillent.

Deux heures plus tard, nous sommes en train de manger notre petit-déjeuner sous une pluie fine.

«Je veux apprendre à me battre » dis-je alors qu'il relève leur regard sur moi «Apprenez-moi à me servir d'une épée et à me défendre».

«Tu sais que tu demande ça au meilleur chevalier que le monde ait connu » me dit Perceval alors que je souris.

«Je sais ».

«Je n'y vois pas d'inconvénient, depuis le temps que je rêve de te botter les fesses » me dit Caradoc alors que je souris.

«Peut-être que c'est moi à la fin qui arrivera à te botter les fesses »

«C'est beau de rêver » dit-il en levant les yeux au ciel.

«Tiens mange, il va falloir prendre des forces » me dit Gauvain en me passant sa ration de cerf.

La quête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant