Comment une princesse à pu se retrouver du jour au lendemain à vivre dans la forêt pour tenter de survivre ?
Kenna n'a pas eu le choix, elle est partie pour sa sécurité.
Elle a préféré laisser son statut au château pour laisser place à la pauvreté.
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Ça fait plus de trois heures maintenant que je fixe les nobles manger, discuter, rire et féliciter le prince de son futur mariage.
Quant à moi, je les regarde, mon plat est devenu froid et je ne compte pas manger, ma faim a laissé place à ma haine.
«Tu devrais manger Ahkenna ».
Je tourne ma tête vers Anne alors que j'entends le rire de mon père au loin qui me donne envie de vomir.
«Je n'ai pas besoin de conseil de la part de la putain de mon père » dis-je.
«Ces 9 mois passés à l'étranger t'ont rendu bien vulgaire » dit-elle alors que je sens le regard de Méléagant sur moi.
«Comment as-tu pu le laisser me faire ça ? » je demande en tournant ma tête vers elle «Tu devrais être la première à comprendre ! Tu es une femme ! »
«Justement, il s'agit de notre place et tu devrais t'y faire ».
«Je ne laisserai jamais un homme me traiter comme mon père l'a fait ce matin».
«N'oublie pas ta place Ahkenna, tu ne sers juste à procrer ».
«Et toi tu ne sers qu'à être sauter ! » dis-je en me levant.
Je vais pour regagner mes appartements, mais on me retient.
Je me retourne vers Méléagant et sa balafre absolument disgracieuse.
«Tu comptes encore t'enfuir ? ».
«Je ne sais pas si tu es au courant, mais c'est plus possible ».
Effectivement, depuis ce matin je suis gardé par les hommes de mon père et ceux de mon futur époux.
«Une fois c'était déjà de trop » dit-il.
Sa poigne reste bloqué sur mon bras et il nous emmène sur la piste de danse malgré mon désarroi, personne vient me sauver.
«J'ai hâte de t'emmener dans mon château et de ton donner toutes les corrections que tu mérites ».
Je lâche un rictus non loin d'être amusant.
«J'ai fait aménagé une de mes cellules spécialement pour toi » me dit-il «Je suis persuadé qu'elle te plaira ».
Je ne réponds rien, parce que mon cœur me fait actuellement trop mal.
Je vois le regard de mon père sur nous qui est plus que fier tandis que je secoue la tête pur éviter que mes larmes ne tombent.
«Dis-moi ma chère Ahkenna, qu'est-ce qu'à Arthur que je n'ai pas ? ».
Je le regarde amusé.
«Tout, absolument tout » dis-je en riant alors que son visage se ferme.
«Il est charmant, intelligent, altruiste, amical, généreux, un peu grincheux , il est absolument tout ce que tu ne seras jamais » dis-je en finissant ma phrase en serrant les dents.
