Chapitre 28

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Mes yeux finissent par s'ouvrir petit à petit à cause de la luminosité de la pièce, mais je finis par les refermer me sentant extrêmement bien

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Mes yeux finissent par s'ouvrir petit à petit à cause de la luminosité de la pièce, mais je finis par les refermer me sentant extrêmement bien.

Je prends conscience qu'une main est en train de caresser mes cheveux alors que ma tête repose entre l'épaule et le cou d'Arthur.

Alors il va falloir me dire à quel moment, nous avons fini par avoir se rapprochement.

Le plus étonnant, c'est que je ne bouge pas et je refuse de bouger parce que je me sens actuellement très apaisé.

Ma main est posée sur son torse et s'amuse à à bouger mes doigts le long de son épiderme.

Il finit par poser son autre main dessus alors qu'il croise nos doigts ensemble.

Immédiatement mon corps réagit à ce contact et mon ventre mon brûle alors que mon souffle devient plus lent et rapide à la fois.

Sa tête bouge et je finis par reculer la mienne alors que nos yeux plongent dans le regard de l'autre.

Et ses yeux hazel ne m'ont jamais autant apparu aussi beau.

Sa main lâche la mienne qui en profite pour dégager une de ses mèches au niveau du front alors qu'il ferme les yeux à mon contact.

Ma main descend vers sa pommette, puis frôle ses joues mal taillées pour venir frôler ses lèvres.

«Kenna » dit-il dans un souffle court alors que sa main vient se glisser contre ma hanche pour coller nos corps.

Il finit par s'allonger au-dessus de moi alors que je commence à avoir chaud, très chaud et pour la première fois de ma vie je ressens du désir, j'en suis certaine.

Sa main vient frôler le long de ma jambe dépourvu de ma chemise de nuit qui est remonté dans la nuit alors que mes jambes se resserre contre lui.

Son visage s'approche du mien pour y déposer ses lèvres, mais il n'a pas le temps de le faire puisque des coups contre le porte se font entendre.

Arthur se relève maladroitement et se dirige vers la porte pour l'ouvrir.

«On attend plus que vous » s'exclame la voix de Tristan alors que je me redresse pour sortir du lit.

«On arrive » dit-il alors que je me dirige vers mes affaires d'hier soir.

J'entends la porte se refermer alors que je soupire.

Arthur vient enfiler sa chemise et sa veste pour ensuite y passer son étui et son épée.

«Je vais envoyer quelqu'un pour t'aider à t'habiller ».

Je le regarde et je me contente de hocher la tête.

Une fois sorti de la chambre, je viens m'appuyer contre la table.

Pourquoi mon ventre se fait si douloureux et pourquoi je me sens si tendu ?

Pourquoi actuellement je ne rêve que de ses lèvres sur les miennes, son corps contre le mien.

«Tout va bien ? ».

Je me retourne encore toute chamboulée face à Jeanne.

«Oui »

«Tu es sure? ».

«Non » dis-je en allant vers la fenêtre pour l'ouvrir pour respirer le grand air «Comment sait-on si on désire quelqu'un ? ».

J'entends Jeanne rire légèrement.

«Ton corps est le premier à le ressentir, il te fait découvrir des sensations nouvelles ».

«Comme la chaleur ? » je demande en me tournant vers elle.

«Entre autre » dit-elle en prenant mes habits pour venir vers moi «Mais quand tu es avec l'être chère, tout ton corps et tes pensées vont vers lui. Et même quand il n'est pas là, il te hante. Tu te sens miraculeusement bien avec lui, tu n'as juste plus de soucis ».

«Et lorsque vous vous retrouvez en intimité, la fièvre et les frissons sont procurés par son unique présence et quand il te touche, tu ne pensera plus qu'à ça, ton corps deviendra chaud et humide face au désir qui augmente de plus en plus jusqu'à la jouissance absolue».

Je baisse le regard au sol, légèrement intimidé.

«Et l'amour ? » je demande.

«L'amour est pour moi une chose qui vient au fil du temps » dit-elle alors que je viens enlever ma chemise de nuit «Un beau jour tu te réveillera et tu te rendras compte que c'est avec cette personne que tu veux finir ta vie.».

«Comment vous l'avez su ? » je demande.

«Je l'ai su quand j'étais en train de me marier avec le mauvais homme » dit-elle en me souriant alors qu'elle me passe ma chemise que j'enfile rapidement comme ma jupe avant qu'elle ne vienne nouer mon corset.

«Il a fallu 18 ans, pour que je retrouve mon premier amour et qu'on construise cet établissement ensemble » dit-elle «Et tout ce que je viens de te dire, c'est avec lui que je l'ai ressenti ».

«Je te souhaite de te marier à un homme qui prendra soin de toi, sur tout les plans » me dit-elle dans un clin d'œil.

«Je vous remercie » dis-je.

«Profite, l'homme en question à l'air d'être un bon et bel homme ».

Je rigole et elle en fait de même.

«Tiens la cape de ma fille » dit-elle en la passant autour de mon cou «Une vraie princesse ».

Je souris légèrement gêné et nous quittons la chambre pour descendre au rez-de-chaussée.

Mon regard se pose sur Arthur en train de rire à cœur joie avec ses amis et je dois dire que depuis notre rencontre il a bien changé, il semble plus ouvert et joyeux.

Je regarde Jeanne retourner derrière le comptoir sous les yeux amoureux de son époux tandis que je souris à cette vision.

Je secoue la tête et je me dirige vers les chevaliers de la table ronde.

«Et bien ce n'est pas trop tôt » s'exclame Caradoc.

«Tu manges avant de partir ? » me demande Gauvain.

«Non, je n'ai pas très faim » dis-je alors que mon regard croise celui d'Arthur, ce qui me provoque une décharge dans tout mon corps.

Qu'est-ce qu'il se serait passé si Tristan n'aurait pas frappé ?

«Bien en route dans ce cas » dit ce dernier alors que nous sortons dehors.

Une fois dehors, nous allons récupérer les chevaux.

Je passe devant celui de Gauvain alors qu'il me tendait sa main.

«Il y a une place pour moi ? » je demande à Arthur qui essaie de cacher son sourire.

Il me tend sa main et je viens relever les pan de ma jupe pour grimper derrière lui.

«Je crois qu'il y aura toujours une place pour toi » me dit-il alors que je souris.

Il se met en route et je viens caler mes mains autour de sa taille alors qu'il pose une des siennes dessus.

«On évite de demander ce qu'il s'est passé cette nuit je suppose » s'exclame Perceval alors que tout le monde rigole.

C'est une fois bien en route que la main d'Arthur s'enlève des miennes pour me tendre une pomme.

Je prends le fruit et je croque un morceau sous son regard rieur.

Je crois qu'il pourra prendre soin de moi.

Voilà le chapitre 28, j'espère qu'il vous a plu ?

J'attends vos retours avec impatience :)

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