Chapitre 17

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Après deux heures intense de course à cheval, nous arrivons au port et je me sens épuisé

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Après deux heures intense de course à cheval, nous arrivons au port et je me sens épuisé.

Je lâche Arthur et je viens descendre de son cheval alors qu'il vient en faire de même.

«Et vous ! » s'exclame le roi à trois petits hommes.

«Oui Monsieur ? » demande l'un d'entre eux pas plus âgé de 16 ans.

«Ça vous dirait de vous occuper de nos chevaux le temps de notre courte traversée en échange de 5 grandes bourses ? ».

Les adolescents se regardent et sourissent.

«Avec grand plaisir, vous pourrez les retrouver là-bas derrière la grande bâtisse quand vous serait de nouveau là » montre un des garçons.

«Je compte sur vous » leur dit Arthur.

«On prendra bien soin d'eux » disent-ils.

Les chevaliers passent les rênes de leurs chevaux aux gamins et se mettent par la suite en quête d'un navire.

«Bonjour, vous quittez le port ? » demande Gauvain à un marin qui s'avère être le capitaine.

«Non pas aujourd'hui » dit-il.

«Et vous le quitterez pour une dizaine de bourse ».

La demande d'Arthur laisse le marin sans voix.

«Euh oui, bien sûr Monseigneur » dit-il.

«Dans ce cas, je vous paie 5 maintenant et le reste quand nous aurons reposer le pied sur la terre ferme » dit-il en montant sur le grand voilier.

«Vous souhaitez aller où ? » demande le marin alors que les chevaliers montent un par un sur le navire.

«Vers l'île des oiseaux » répond Caradoc.

«C'est... c'est dangereux d'aller là-bas » répond «Nous sommes au mois d'octobre et c'est une zone très propice au tempête ».

«Je vais surveiller les chevaux avec les enfants je crois » dis-je alors qu'Arthur pose son regard sur moi.

«Aurais-tu peur du bateau ? » me demande-t-il presque amusé.

«Je ne suis jamais monté là-dessus » dis-je.

«Forcément, c'est un privilège de riche » s'exclame Perceval.

«Tu n'as pas à avoir peur, on sera tous ensemble » me dit le roi en me tendant sa main pour que je grimpe avec eux.

«On est certain qu'il y aura des tempêtes ? » je demande au marin qui hausse les épaules.

Je soupire avant de prendre la main d'Arthur pour monter sur le navire.

«Advienne que pourra » nous dit le marin en élevant la rambarde qui nous relié à la terre ferme.

«Tout va bien se passer » me dit Arthur alors que je me contente de hocher la tête et je finis par retirer ma main de la sienne qu'il avait gardé tout ce temps.

Je viens m'approcher du bord et je fixe l'eau alors que je vois plusieurs marins s'activer à déployer les voiles.

«Tu verras, c'est aussi bien qu'une balade à cheval » me dit Gauvain.

Je le regarde méfiante alors que le bateau s'éloigne du quai pour mon plus grand malheur.

«On a combien de temps en mer » je demande après mettre dirigé vers le capitaine.

«6 jours en tout, nous serrons vers l'île d'ici 3 jours si le temps nous le permet » dit-il.

«Et les tempêtes ? ».

«Il va falloir vous accrocher madame, ça risque de secouer fort, mais votre époux a l'air déterminé à y aller ».

«Oh non, ce n'est pas mon époux » dis-je «C'est simplement le roi ».

«Pardon, je vous ai vu arriver ensemble et vous porter une cape bien trop longue pour vous, j'ai cru tout simplement que vous étiez ensemble » dit-il «Est-ce notre roi Arthur ? ».

«Lui même en personne » dis-je.

«Il faut que j'aille le saluer comme il se doit » dit-il «Je vais également lui faire une jolie place dans ma cabine, Pierrick vient prendre la barre».

Un homme se dirige vers nous et vient prendre le commandement tandis que le capitaine se dirige vers son roi qui était en train de discuter avec ses amis.

Le bateau commence à tanguer et je viens me retenir à la poutre qui est à mes côtés.

«Première fois en mer ? » s'exclame l'homme à mes côtés.

«Et certainement la dernière quand j'aurais reposé le pied à terre ».

«Ne vous en faite pas, tout ira bien » dit-il «Pierrick».

Je le vois me tendre sa main et je viens la serrer.

«Kenna».

«C'est peu courant une femme avec un pantalon ».

«Cela vous déplaît ? » je demande.

«Hmm pas vraiment, c'est plutôt agréable à voir » me dit-il dans un clin d'œil alors qu'il vient me clouer le bec.

Je continuer de discuter avec l'homme à mes côtés jusqu'à ce qu'il me demande lesquels est mon époux.

«Aucun, pourquoi faut-il forcément qu'une femme soit mariée ».

«Je demandais, car ils ont tous le regard fixé sur vous et moi ».

Je pose mon regard sur le petit groupe et je vois diverses réactions chez eux.

«Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien».

Je le laisse et je viens rejoindre le petit groupe de chevalier.

«Le marin est à ton goût ? » me taquine Perceval.

«Je dois dire qu'il a plus de charisme que toi ».

Des rires se font entendre et je souris fier de ma blague.

«Il y aurait-il en endroit où je pourrais me reposer ? » je demande au capitaine.

«Oui, bien sûr nous avons des cabines, je suis persuadé que Pierrick vous laissera la sienne » me dit-il alors que je souris.

Je vais pour le suivre quand une main m'arrête.

«Je ne peux pas m'enfuir » dis-je à Arthur qui me regarde et finit par me lâcher en soupirant légèrement.

Je viens suivre à nouveau le capitaine et nous entrons dans un espace très étroit et il me fait signe de rentrer dans la pièce.

«Vous ne risquez rien ici » me dit-il.

«Merci beaucoup » dis-je.

Il me laisse seule et je finis par me poser sur le lit ou je m'allonge après avoir enlevé mes bottes.

Et après notre course de ce matin, c'est rapidement que je m'endors épuisé.

Voilà le chapitre 17, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

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