Chapitre 60

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POV Arthur

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POV Arthur

«Bon tu peux t'asseoir Arthur, tu me donnes le mal de mer » me dit ma sœur.

«Elle est passé où ? »

«Loin de toi en tout cas » me dit Gauvain en servant son verre de vin.

«Elle a dit qu'elle allait se promener au village, elle n'était pas au village et elle est partit depuis ce midi ».

«En même temps tu l'as cherché » me dit Caradoc.

«Je veux seulement la protéger » dis-je.

«Et Kenna n'est pas le genre de femme qu'on protège mon ami » s'exclame Lionel.

Je regarde tous mes amis un par un réunie autour d'une table plus intimiste ce soir et je souffle en m'asseyant à ma place en bout de table.

«Elle va revenir » me dit Mathilde «Il faut juste qu'elle se calme».

Je fixe le siège vide à mes côtés alors que les portes claquent me faisant relever la tête.

«Parfait, je meurs de faim ».

C'est ainsi que je vois ma femme arriver dans un drôle d'état.

Ses cheveux sont décoiffés et je ne parle pas de sa robe qui est tâché de terre.

Je serre les dents quand je la vois s'installer en bout de table en face de moi alors que c'était la première à venir s'installer à mes côtés.

Je la regarde déplier sa serviette pendant qu'on lui sert à manger.

Elle vient boire son verre tout en entier dans le plus grand des silences, mais surtout elle fuie le regard de tout le monde à commencer par le mien.

«C'est dommage que les courtisanes ne soient pas là ce soir, j'aurais été ravi de discuter avec elle de broderie et de ragot ».

Lionel et Rion sont les premiers à lâcher un rire nerveux tandis que je continue de la fixer.

Je croise le regard de Caradoc et ce dernier me fait comprendre que ça risque d'être ma soirée.

«Après tout, je suis une femme et elle se doit de faire les plus belles broderies en parlant de robe, d'enfant et certainement de leur époux qui n'arrive plus à les combler ».

Je lâche mes couverts alors que je la regarde mâcher et je souffle du nez.

«Hmm c'est exquis ».

Je sens le regard de mes amis sur moi, mais je ne peux quitter ma femme du regard.

Je sais exactement à quoi elle joue, mais ça commence à m'énerver plus qu'autre chose.

«Félicitez le cuisinier pour moi ».

Elle relève le regard vers la table, mais jamais elle croise le bien.

«Eh bien pourquoi ne parlez-vous pas ? » dit-elle «Oh que je suis sote, votre réunion n'est pas fini, dans ce cas je vais vous laisser. Moi la petite femme sans cervelle et fragile va vous laisser »

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