Chapitre 65

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POV Arthur

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POV Arthur

Je vois du coin de l'œil Kenna suivre la femme dans le couloir, mais je reporte mon regard sur les hommes devant moi qui viennent en très peu de temps se vider de leur sang.

«Rappelez-vous la reine ne veut pas de mort unitile » dis-je à nos hommes.

Les hommes finissent par s'estomper dans le château à la recherche de garde ou de serviteurs à protéger.

J'essaie de voir où est passé Kenna, mais rien, elle n'est plus dans les parages.

«Elle sait ce qu'elle fait » me dit Caradoc.

«Un peu trop même ».

«Je dois admettre que Kenna est presque séduisante à porter les troupes tout en prenant le commandement ».

Je tourne la tête vers Gauvain qui finit par lever les mais en l'air.

«En tout bien tout honneur »..

Je ne dis rien, parce qu'il a entièrement raison.

Ma femme est exceptionnelle, ça ne fait pas de doute.

Finalement j'ai toujours su qu'elle était exceptionnelle depuis qu'elle a sauté des remparts ou même la fois où je l'ai vu descendre par le fenêtre alors que je l'attendais de pied ferme.

Elle n'a peur de rien mise à part de la nuit, c'est à ce moment qu'elle souffre.

Elle est forte, courageuse, ambitieuse, intelligente, malicieuse, gentille, aimante et surtout elle a le cœur noble et pur malgré tout.

Son plan est absolument grandiose et réussi, elle avait raison pour tout.

Surtout concernant son père, quel roi vit seul sans réelle protection que ça soit intérieur ou extérieur.

Nous finissons par croiser ses serviteurs paniqués escorté par nos soldats.

Nous venons visiter le château toujours sur nos gardes et nous tombons dans la salle du trône où se trouve le roi assit, sans aucune protection et pour seule compagnie un prête qui est en train de prier certainement pour leur âmes.

Son regard finit par se poser sur nous alors que nous entrons petit à petit dans la salle.

«Je peux savoir qui ose m'attaquer ? ».

J'entends Caradoc rire alors que je souris amusé.

«On peut vous le dire, mais vous n'allez pas être très content ».

Il tourne sa tête vers moi et me regarde de haut en bas.

«Et qui êtes-vous pour me parler ainsi ».

«Arthur ».

Le roi rigole et me fixe.

«Le mari de ma fille ».

«Votre fille ? Non elle n'est pas votre fille, vous l'avez répudier tout en enlevant vos engagements envers elle. Kenna n'est plus rien pour vous, c'est exactement ce que vous lui avez dit ».

Je pose la lame de mon Excalibur au sol et je pose mes deux mains sur le manche une fois que je me suis posé devant lui.

«Oh voyons, elle a pris ça au sérieux, jamais je n'aurais abandonné mon enfant ».

«Vous pensez convaincre qui ? Parce que si c'est moi je sais exactement ce que vous êtes en train de faire et ça ne fonctionne pas ».

Il va pour prendre la parole, mais je l'arrête.

«Vous savez j'ai vu beaucoup de personnes au cours de ma vie, mais vous laissez-moi vous dire que vous êtes le plus grand fils de putain que j'ai pu voir ».

Je vois son regard changer et il devient presque en colère.

«Comment osez-vous ? » dit-il en se levant de son trône faisant rire mes hommes et moi.

«Vous n'êtes qu'une pourriture, vous n'imaginez même pas une seconde le calvaire qu'a vécu Kenna. Elle a du vivre seule dans la forêt pour vous échapper, elle a été kidnappé par des hommes n'ayant aucune morale. Vous l'avez obligé à subir une cérémonie de virginité ».

Le prêtre qui était en train de prier finit par se stopper et je comprends, je comprends que c'est lui.

«C'est vous n'est-ce pas qui avez osé poser vos mains sur ma femme ! ».

«Je.. j'étais... obligé » dit-il en tremblant comme une feuille alors que je pointe mon épée vers lui.

«Obligé de quoi ? De poser les mains sur une femme pour vérifier si elle est vierge ? Mais par tous les saints ça ne vous a jamais semblé excessif comme cérémonie ! ».

Il ne dit rien face à ma colère.

«Déshabillez-vous ! » j'ordonne.

«Il ne va pas se déshabiller enfin » me dit le roi.

«Déshabillez-vous » dis-je en pointant mon arme vers sa tête «Maintenant ! »

L'homme de Dieu, me regarde en tremblant et finit par enlever ses vêtements un par un.

«Oh non ce n'est pas vrai » rigole Gauvain alors que le prêtre est en train de se pisser dessus.

«Dites-moi, c'est agréable de se retrouver nu devant autant de monde ? » dis-je.

Effectivement, nous sommes à peu près une quarantaine dans la salle.

«Oh mais suis-je bête, on doit vous apllaudir, c'est exactement ce qu'il s'est passé pour Kenna, allez applaudissez » dis-je au roi qui me regarde comme si j'étais fou.

«Applaudissez ! » j'ordonne en pointant mon épée vers lui alors qu'il se met à taper dans ses mais suivis de mes hommes tandis que je rigole quand le prêtre tombe à terre en pleurant, désormais humilié.

«Bien je reprend, vous avez vendu Kenna comme si c'était du bétail à un homme affreux, il l'a attaché pendant une semaine dans une cave humide la réduisant à un animal ».

«Elle n'avait pas qu'à partir ».

Je contient ma colère, sachant que je ne peux pas le tuer, mais mon Dieu que c'est dur.

«Que voulez-vous ? De l'or ? Des terrains ? Je vous donne tout ce que vous voulez et en échange vous repartez comme si il ne s'était jamais rien passé ».

«Oh non, je ne crois pas que ça soit suffisant» répond Rion que je vois légèrement blessé à l'arcade sourcilière.

«Vous allez me tuer alors ? » me demande-t-il.

«Entre vous et moi, votre tête serait déjà à terre si je devais m'en charger » dis-je «Non, c'est ma femme qui va s'en charger ».

«Elle est là ? ».

«Bien sûr qu'elle est là et tout ce que vous voyer, que ça soit les hommes autour du château et les hommes dans le château sont ses idées. Elle est ingénieuse ».

Je le vois petit à petit perdre son sang froid et je jouis intérieurement en le voyant ainsi.

«Bonjour père ».

Je tourne ma tête vers la voix de ma femme et je reste choqué.

Voilà le chapitre 65, j'espère qu'il vous a plu ? J'attends vos retours avec impatience :)

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