Chapitre 21

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Je suis en train de rire à une blague complètement loufoque de Gauvain alors qu'Arthur vient faire acte de présence dans le réfectoire

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Je suis en train de rire à une blague complètement loufoque de Gauvain alors qu'Arthur vient faire acte de présence dans le réfectoire.

C'est alors que toute l'équipe se tait, chevalier et marins y compris.

Depuis hier lorsque nous avons quitté l'île, ce dernier est resté gentiment dans sa cabine comme un enfant en crise.

Si bien, que j'ai du partagé ma nuit avec Pierrick et Gauvain qui ne voulait pas me laisser seul avec le marin.

Je viens terminer mon verre d'eau, alors qu'Arthur vient piquer une pomme.

«Ne vous arrêtez pas pour moi » dit-il d'un ton supérieur.

Je pose mon regard sur lui et je le trouve minable.

Nous le regardons tous sans rien dire et il repart comme il est venu.

Je pose les couverts dans mon assiette et je regarde les chevaliers un par un.

«Personne ne compte régler ça ? » je demande alors que je n'obtiens qu'un silence «Il vous parle comme si vous étiez des animaux et vous n'allez rien dire ».

«Il est dégouté, le Graal était un moyen de sortir sa tête de l'eau » me dit Perceval.

«On sait qu'il se calmera d'ici quelques jours et que ça sera le premier à venir s'excuser » poursuit Gauvain.

«Je déteste le manque de respect » dis-je en me levant « Si personne n'ose remettre ce maudit roi à sa place, alors je le ferais ».

«Je ne ferais pas ça si j'étais toi » me dit Caradoc.

Je ne l'écoute pas et je viens quitter la pièce pour prendre la direction de la cabine du capitaine en tanguant légèrement à cause de l'agitation de la mer.

J'ouvre la porte dans un grand fracas qui ne le fait même pas sursauter alors qu'il est en train de manger sa pomme allonger dans le lit.

Je viens claquer la porte derrière moi et je m'approche du lit en le pointant du doigt.

«Tu vas te lever et aller t'excuser au près de toute l'équipe du bateau et de tes amis de ton comportement odieux ! ».

Certainement piqué à vif, il hausse les sourcils et se lève du lit.

«Tu oublies à qui tu parles la voleuse » dit-il en me dépassant d'une petite tête.

«Non, je parle à un homme capricieux qui n'a pas l'éloge d'un roi».

Il va pour parler, mais je reprends la parole sous son regard noir.

«Je me trouve face à un enfant, colérique qui n'a pas eu le jouet qu'il désirait et qui passe un savon à des personnes qui ne lui ont rien fait ! ».

Je me recule pour venir me tenir au bureau, cloué au parquet pour ne pas tomber.

«Tu es là à parler comme un chien à ces hommes qui t'ont conduit dans ta quête, bravant les risques de tempête et tu les remercies comment ? En te comportant comme un égoïste ».

«Et je ne parle pas de tes amis, de tes chevaliers. Ils te connaissent depuis longtemps et c'est comme ça que tu les traites ! Ils en ont rien à faire du Graal, mais ils sont venus avec toi, Tristan a laissé sa femme, les autres ont laissé leur famille et ami pour venir t'aider dans ta quête, ce m'étant en danger et tout ce que tu oses faire c'est de leur parler comme un chien ! Tout ça pour quoi ? Parce que Monsieur le Roi n'a pas réussi à passé au-dessus d'une peine de cœur ».

«Ne commence pas sur ce terrain Kenna, ou ça va très mal se passer » dit-il d'un ton menaçant alors que le bateau tangue de plus en plus si bien qu'il se tient à la poutre du lit.

«Je ne connais absolument rien de ton histoire avec cette femme et ça ne me regarde pas, mais c'est ta colère envers elle qui est en train d'agir en ce moment et personne et je dis personne ne mérite de subir cette colère mise à part elle ! ».

«Je n'ai pas pas de conseil à recevoir d'une putain et d'une voleuse » dit-il.

«Tu peux me traiter autant que tu veux, tout ça ne m'atteint pas, parce que contrairement à toi, je suis en paix avec moi-même ».

«Sors d'ici ! » dit-il dans un ordre alors que des babioles commencent à tomber dans la chambre.

«Non ! Je ne partirai que lorsque tout le monde aura accepter les excuses d'un roi qui ne ce veut pas aussi bon que ça ».

Si son regard pouvait parler à la place de sa bouche, je serais déjà certainement en train de le supplier de me laisser la vie sauve.

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, que je viens tanguer en avant sur le corps d'Arthur qui lui aussi vient s'échouer sur le lit.

Je me retrouve à califourchon sur lui alors que nos yeux sont plantés l'un dans l'autre.

Soudain ses lèvres viennent se poser sur les miennes.

Je me recule immédiatement et je viens lui gifler la joue alors que je viens tomber par terre à cause de la mer qui est bien trop agité.

«Je rêve ou tu viens de me voler mon premier baiser » dis-je hors de moi en me relevant difficilement tout en tenant au bureau alors que des livres sont en train de tomber.

Il ne dit rien et me regarde beaucoup trop sérieusement à mon goût.

Son corps finit par venir tanguer de mon côté, alors que je me retrouve coincer entre le bureau et lui.

«Je m'excuse tu es contente » dit-il d'un ton que je n'apprécie guère.

«Non» dis-je alors que je pose mes yeux sur ses lèvres qui sont proches de mon visage.

C'est sans contrôler quoi que ce soit que je pose mes lèvre sur les siennes et que je me recule instantanément.

«Je sais pas pourquoi j'ai fait ça » dis-je troublé.

Pas le temps de réfléchir, ses lèvres prennent d'assaut les miennes alors que nous finissons par reculer sur le lit à cause de la tempête dehors.

Les mains d'Arthur viennent se poser sur mes hanches alors que je soupire d'une drôle de façon.

Sa bouche se repose contre la mienne alors que c'est une tempête intérieur qui surgit aussi.

Ma main se pose timidement à la base de sa nuque alors que sa langue vient se glisser dans ma bouche pendant qu'il nous maintient sur le lit par je ne sais quel moyen.

Je sens quelque chose de dur sous mes fesses qui me fait bouger tandis que je suis en train de prendre feu.

«ARTHUR LES MARINS ONT BESOIN D'AIDE »s'exclame une voix alors que je me recule un peu trop vite aidé par la mer si bien que je me cogne contre le mur où se trouve le bureau.

Arthur se redresse et me fixe avant de sortir dehors rejoindre Tristan alors que je suis essoufflé.

C'était quoi ça ?

Voilà le chapitre 21, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

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