Chapitre 57

1K 77 4
                                    

Nous sommes en train de déjeuner depuis bientôt une trentaine de minute et parfois je me dis que ça serait sympathique de faire des repas qu'avec mon époux ou mes amis

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Nous sommes en train de déjeuner depuis bientôt une trentaine de minute et parfois je me dis que ça serait sympathique de faire des repas qu'avec mon époux ou mes amis.

«Merci encore pour votre aide Majesté » me dit François qui se trouve à mes côtés «J'ai eu des échos de mon duché et il se trouve que vos hommes on remis mon frère à sa place ».

«Parfois il vaut mieux utiliser des mots au lieu de la violence, vous devriez essayer la prochaine fois au lieu de vous déplacer ».

Je l'entends rire tandis que je pique une pomme de terre dans mon assiette.

«J'apprécie énormément votre côté taquin Majesté ».

Je lui souris par politesse, mais il me tarde que cet homme rentre sur ces terres.

«Le Roi » s'exclame un garde alors que je tourne immédiatement ma tête vers l'entrée de la salle.

Je me lève immédiatement de ma chaise quand je vois Arthur suivis des chevaliers.

Je me dirige vers lui et il me prend dans ses bras tandis que je souffle de soulagement.

«Enfin » dit-il.

«Tu m'as terriblement manqué » dis-je.

«Toi aussi ma douce ».

Je souris en sentent ses lèvres sur les miennes et je profite parce que mon mari est enfin de retour.

Je me sépare de lui à contre cœur et je le contemple.

«Tu as l'air fatigué » dis-je.

«Oui, les explorations dans la neige ont été assez dure. Les températures sont trop fraîche et les affaires dans le Nord ont été exécrable ».

«Toi aussi tu as une petite mine » dit-il.

«J'étais anxieuse de ne pas te voir revenir » dis-je en lui souriant alors qu'il embrasse mon front.

«François mon ami tu es là ? ».

Arthur se détache de moi et vient saluer le Duc, je ne pensais pas qu'il était ami.

«Tout va bien ? ».

«Oui, rassure toi, ta femme a pris ton rôle à cœur et avec beaucoup d'élégance. Elle est faite pour ça ».

«Oui j'en étais persuadé. Mille excuse de ne pas t'avoir invité au mariage, mais ça s'est faite très rapide... »

Je n'écoute plus leur conversation car un bras vient se poser sur mes épaules.

«Il y en a toujours que pour Arthur, même mon amie ne vient plus me saluer après un long moment sans me voir ».

Je rigole et je viens prendre Gauvain dans mes bras.

«Je suis contente de te voir » dis-je.

«Moi aussi, ma petite reine, tu m'as enfin nous a manqué ».

«Certains plus que d'autre »répond Perceval avec une cuisse de poulet dans les mains.

«Je suis contente de vous revoir tous » dis-je émue en voyant Mathilde dans les bras de Caradoc le sourire aux lèvres.

«Le château commençait a nous manqué quand même, enfin surtout son confort » dit Lionel en piquant la cuisse de poulet à Perceval.

Je vois du coin de l'œil Rion partir avec Morgane et ça me fait doucement rire.

«Tu as une petite mine la voleuse » me dit Caradoc alors que je le prends dans mes bras «On dirait bien que je t'ai manqué ».

«Quand je repense à nos premiers instants ensemble, je ne suis pas sur que le Caradoc du passé aurait aimé cela » se moque Gauvain.

«C'est devenu un gentilhomme » rigole Perceval «Mathilde l'a rendu fragile ».

«Non Mathilde a fait de moi un homme » répond ce dernier alors que sa fiancée lui sourit.

Les courtisans viennent saluer le roi si bien que je n'ai même pas eu le temps de profiter de mon mari avant que nous passions la pas de notre chambre après avoir déjeuner tous ensemble.

Arthur se déshabille et file dans le bain qui n'attend que lui.

Je viens attraper un tabouret et je viens m'installer à ses côtés.

«C'était étrange de ne pas t'avoir à mes côtés» dit-il en déposant un baiser sur ma main qui est posée sur le rebord de la cuve.

«C'était étrange d'être ici sans toi ».

«Tout s'est bien passé ? » me demande-t-il.

«Oui».

«Mais» dit-il alors que j'attrape l'éponge pour nettoyer son torse ainsi que ses bras.

«C'est fatiguant de régner ».

«C'était trop ? » dit-il en se redressant dans la baignoire.

«Non non, j'ai mis du temps à avoir le rythme et surtout après ces derniers mois où on s'est beaucoup reposé ».

«Reposé ? » dit-il le sourire taquin.

Je lui balance de l'eau à la figure et je fonds en entendant son rire.

«Et toi dans le Nord ? » je demande alors qu'il souffle.

«Être éloigné de toi était déjà pénible, mais aller là-bas pour régler une histoire d'héritage qui a duré 3 semaines, c'était de trop. En sachant que le temps de voyage pour aller là-bas était de deux semaines aller retour sous la neige, il est temps que le printemps arrive».

«Tu es bien comme ta sœur » dis-je.

Arthur pose sa main sur ma joue et je cale ma tête contre sa paume.

«Tu es sûr que ça va ? »

«Oui, je vais bien » dis-je en le rassurant «Je suis juste fatigué, mais ça ira mieux maintenant puisque tu es de retour ».

«Et pour un long moment » dit-il en attrapant le savon.

Je le laisse terminer son bain et je viens m'allonger sur le lit, en attendant qu'il termine.

Mes yeux luttent pour ne pas se fermer, me sachant complètement sereine.

Un corps chaud finit par se coller au mien et je me retourne pour être calé dans les bras de mon époux qui ferme les yeux.

«Il y a des audiences cette après-midi, repose toi, je vais y aller » dis-je en essayant de me redresser.

«Tu ne bouges pas, tu restes avec moi. Nous avons bien besoin d'une sieste tous les deux. Notre peuple va attendre jusqu'à demain ».

Je ne me fais pas prier et je m'installe confortablement contre Arthur et je mets même pas 10 minutes à m'endormir bercé par sa respiration.

Voilà le chapitre 57, j'espère qu'il vous a plu ?

J'attends vos retours avec impatience :)

La quête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant