PRÊTS À TOUT [ ATTAL X BARDELLA ]

XIX.

Le corps de Gabriel fut projeté sur la porte, gémissant sous l'effet du baiser. Sa main se posa sur la nuque de Dan, le tirant doucement pour l'attirer et approfondir le baiser. La chaleur de leurs corps se mélangeait.

Dan prit de passion tira Gabriel jusqu'au bureau, il fit voler toute la paperasse qui se trouvait dessus d'un revers de main. Il appuya sur ses cuisses pour le faire s'asseoir les caressant du bout des doigts.

Leurs lèvres se détachèrent à peine alors que Dan glissa ses mains le long du dos de Gabriel laissant ses doigts explorer le tissu de sa chemise.
Gabriel, haletant, se pressa contre Dan, ses doigts s'enfonçant dans son dos et sa langue léchant délicatement ses lèvres entre deux baisers.

Les longues mains de Dan arrivèrent dans son cou, détachant doucement les premiers boutons.

- Est-ce que je... Murmura Dan la voix rauque et suave.

- Oui. Chuchota Gabriel resserrant encore plus l'étreinte entre eux.

Leurs baisers devenaient plus intenses. Dan détacha les premiers boutons de la chemise du premier ministre, il se retira et lui jeta un regard brûlant avant de poser ses lèvres sur son cou. Il embrassa délicatement chaque infime partie de son cou, laissant sa langue glisser pendant le trajet.
Prit de passion il mordilla son cou, ses dents effleurant la blessure qui s'y trouvait.

Gabriel se raidit, un frémissement de douleur traversant son corps, mais il enroula ses bras autour de Dan, le maintenant contre lui.
Le gémissement qui venait de s'échapper de la bouche de Gabriel fit prendre conscience à Dan de ce qu'il était en train de faire. Il se redressa, revenant à la réalité.

- Pardon, je suis désolé. Murmura-t-il en attrapant le visage de Gabriel, la peur de l'avoir blessé.

Il scruta son visage cherchant un signe de douleur, leurs respirations encore haletantes et leurs lèvres rougies par l'intensité du baiser.

Gabriel posa sa main sur la joue de Dan, les yeux brillants d'émotion.

- Ce n'est rien. Murmura-t-il. Mais peut-être que c'était une erreur.

Dan hocha la tête, les yeux plongés dans ceux de Gabriel.

- Peut-être. Chuchota-t-il la voix à peine audible et gorgée de doute.

Le silence s'installa entre-eux, leurs corps encore collés l'un à l'autre. Gabriel ferma les yeux un instant, cherchant à reprendre le contrôle de son souffle. Il caressa doucement le visage de Dan, observant la marque de Stan lui avait laissé.

- Pourtant je ne peux pas m'empêcher de penser que c'était inévitable. Chuchota Gabriel, le regard chargé de désir.

- Moi non plus. Admit Dan. Mais les conséquences...

Gabriel le coupa en posant un doigt sur ses lèvres. Le cœur de Dan était sur le point de le lâcher, sa respiration toujours haletante.

- Les conséquences on y pensera demain. Ce soir, je veux juste être toi. Chuchota Gabriel.

Dan sourit faiblement et dit :
- Vous me tutoyez monsieur Latta.
- Tais-toi.

Gabriel glissa à nouveau ses mains dans la nuque de Dan, l'attirant contre lui pour un nouveau baiser. Ils ne pouvaient s'empêcher de sourire face à la situation qui semblait leur apporter du réconfort. Leurs lèvres légèrement ouvertes jouaient entre elles, glissant de bas en haut.