Chapitre 14 : Recherches

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Victor : Bonjour madame le Juge.
Alice : Bonjour Victor. La juge Larrieu arrive ?
Victor : Oui, elle m'a prévenu, elle est dans les bouchons et fait de son mieux pour arriver à temps.
Alice : D'accord. Et le commandant, où est-il ?
Victor : Il me semble qu'il est à la Brigade. Il est agréable ce petit, je l'apprécie.
Alice : Ah mais Victor son cœur, est pris !
Victor : Ah oui ?
Alice : Oui, mais je n'ai pas le droit de vous en dire plus !
Victor : Et moi crois que j'ai ma petite idée. Oh, au fait !
Alice : Vous avez des nouvelles de Monsieur Vuillard ?
Victor : Non, je ne parlais pas de l'affaire.
Alice : Vous avez des nouvelles du commandant ?!
Victor : Pas tout à fait. En fait j'ai demandé au petit Colas de trouver des informations sur son ordinateur.
Alice : Vous avez demandé à Colas de fouiller dans l'ordinateur de mon commandant ? Mais ça n'est pas très juste ça, Victor.
Victor : Oui, enfin je suis sûr que s'il trouve quelque chose, vous serez ravie ! Et j'ai déniché le numéro de téléphone de Lucie Fronsac.
Alice : Je l'appellerai à la pause, merci.
Florence : Bonjour ! Excusez-moi de ce retard, on y va Alice ?
Alice : Bonjour Florence. Oui, on peut y aller.
Victor : Bonjour...aller où ?
Florence : On vous expliquera.

  Une fois dans le bureau, elles ferment la porte à clé.
Alice : Quand tu m'en as parlé hier soir, j'ai trouvé cette idée osée, mais je me rends compte que c'est la seule solution pour apaiser les tensions qui naissent ici.
Florence : On peut se le permettre, en deux trois clics on trouve des informations... Bon, alors, F-R-E-D plus loin Marquand. Comment ça s'écrit ?
Alice : M-A-R-Q-U-A-N-D. Tu crois que ça va marcher...?
Florence : On peut toujours essayer et on n'a rien à perdre. Alors par quoi on commence ?
Alice : Je ne sais pas... Victor a trouvé le numéro de téléphone de sa fille et il a mis Colas sur le coup.
Florence : Colas ?
Alice : Il l'a chargé de fouiller dans l'ordinateur de mon commandant. Sans que je ne lui aie rien demandé.
Florence : C'est dans le couloir de gauche ?
Alice : Son bureau ? Couloir de droite. Pourquoi ?
  Florence Larrieu ouvre déjà la porte de son bureau et s'apprête à sortir.
Florence : Parce qu'il n'est pas très discret !
  Elle revient avec son acolyte préféré et le fait asseoir sur la seconde chaise auprès d'Alice.
Florence : Bon, alors allez-y Colas.
Colas : Je croyais que je n'avais pas le droit ! Enfin avec deux juges, je suis couvert. Alors...
Alice : Il faudrait localiser son portable.
Colas : Je crois qu'il y a déjà pensé et qu'il a pris une carte pré-payée ou un truc du genre.
Alice : Quoi ? Mais il ne cherche pas à ce qu'on ne le retrouve pas...
Colas : Je vous aime bien, mais il va falloir m'aider. Parce que vous me dites seulement que je dois localiser le portable d'un collègue pour le retrouver mais je ne sais même pas de quoi il s'agit !
Florence : Colas...vous êtes dur...
Alice : Il a raison.
Colas : Pourquoi est-ce que vous demandez pas au Proc où il est ? Il a pas pu partir sans prévenir ses supérieurs... Enfin à part vous...
  Alice est très blessée mais ce qu'elle entend n'est autre que la vérité.
Alice : Je sais que je n'ai qu'à demander au Procureur sauf que je n'en ai ni la force ni l'envie. On est censés faire équipe et je dois être au courant de tout... Une fois de plus je suis la seule à ne pas être informée du lieu où il se trouve.
Colas : Et si c'est moi qui demande ? C'est vrai, si c'est mademoiselle Larrieu c'est tout vu puisque vous êtes amies, mais moi ?
Alice : Vous feriez ça ?
Colas : Bien sûr ! Les amies de mes amies sont mes amies !
  Florence et Alice sourient puis retournent à leur poste pour laisser le commandant s'affairer avec le Procureur.

Procureur Gimbert : Commandant ! Bonjour.
Colas : Bonjour monsieur le Procureur.
Procureur Gimbert : Que puis-je pour vous ?
Colas : J'aimerais savoir où se trouve le commandant...Marquand.
Procureur Gimbert : Vous ne faites pas équipe avec lui ?
Colas : Non, mais c'est pour la grosse affaire que vous nous avez confiée.
Procureur Gimbert : Vous êtes déjà trois. Cela ne vous va pas ?
Colas : Euh...si. Mais étant données les circonstances...
Procureur Gimbert : Lesquelles ?
Colas : L'absence de lieutenant...
Procureur Gimbert : Il est vrai que nous n'avons pas trouvé de remplaçant au lieutenant Diacouné... Tenez, allez voir mes collègues dans le bureau 6, ils vous transmettront les informations qui vous sont nécessaires.
Colas : Merci.
  Il s'empare du papier et se dépêche d'aller vers le bureau 6.

Alice Nevers, juge d'instructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant