Imagine Dragons - Who we are.
Sept jours plus tard.
Cinq heures et quatre secondes.
L'heure a été réglée pour chaque membre du groupe. Déjà exténués de la rude journée qui les attendait, chacun rampait sur leur lit, peu motivés pour l'instant. Voir de telles merveilles entre ses grandes et fines mains qu'étaient ses armes lui faisaient rappeler qu'il avait bien choisi leur surnom: bijou, il les appelait comme ça. C'était ses bijoux, et il devait les prêter, alors qu'Oxymore détestait partager ce qui était à lui. Dans une telle période, le ciel était encore noirci, représentant littéralement l'esprit, ce qu'il se passait dans la tête du protagoniste. Comme à son habitude, le bouclé se levait, évitait sa mère le plus rapidement possible... Il savait à quelle heure exactement madame se levait pour boire une tasse thé, elle se dirigeait ensuite aux toilettes, ou dans la salle de bain pour sangloter en espérant que son fils ne la remarque pas. Après ses pleurs, elle s'enfilait une certaine dose qui lui a été prescrite de médicaments... Pour aller bien, il paraît. Elle a collectionné une montagne de boîtes ces dix dernières années, elle en avait autant que son fils. Elle n'était pas discrète, pas du tout. Elle le faisait dans une pièce où n'importe quel son émis pouvait résonner, en l'occurrence, ses sanglots. De toute manière, elle ne faisait que ça, à part deux ou trois plaintes, en se lamentant sur sa misérable vie, souhaitant tout le bonheur du monde pour le deuxième homme de sa vie... Sinon, pleurer pouvait devenir son métier. Il préférait ne rien lui dire, elle risquerait de prendre peur et tenter d'autres moyens de déprimer pendant des heures.
Qu'avait-il fait pour mériter une nouvelle moitié de famille de cinglés ? Avec une mère biologique ayant renié depuis des années jusqu'à abandonner son seul et unique enfant suite à la découverte de certaines anomalies qui n'ont cessé d'aggraver son cas, puis une mère adoptive qui choyait un peu trop son fils au point de la rendre détestable, il se disait, quelquefois, qu'il préférait largement la compagnie faussée de sa vraie génitrice. Tandis que son père, biologique tout comme adoptif, il ne se souvient même pas de l'ombre. Oxymore descendit de son lit, serein, le sourire aux lèvres. Il déambula le long des couloirs, sifflotant, bruyamment et volontairement, seulement pour énerver France, il savait que ça l'énervait d'être dérangée de bon matin ou de savoir qu'elle n'était plus seule, celle-ci devait impérativement ranger ses affaires puis retourner dans sa chambre.
Le blondinet gigotait faiblement dans son lit. Avec une position pareille, impossible de ressentir l'envie de se dégager de là, il allait même prendre l'initiative de rejoindre les bras de Morphée, il en avait tellement besoin, contre le gré du dictateur aux cheveux frisés. Besoin de sommeil, de confort, d'un peu de solitude, besoin d'être bien, besoin d'aimer l'inconscience, encore quelques minutes. Luiseva attira son oreiller moelleux puis referma ses yeux bleus, tous ses traits se détendant dès qu'il se mit en tête que le bonheur allait revenir à lui dans peu de temps. C'était sans compter les nombreuses vibrations qui résonnèrent bruyamment contre le matelas. Il soupira longuement, grogna de mécontentement et mordit son poing.
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Oxymore
ФанфикOxymore, jeune surdoué psychopathe aux lubies étranges. Sin, redoublant homosexuel, jaloux, possessif et borné. Opium, cadet toxicomane, solitaire et discret. Einsam, rat de la bibliothèque, intimidé depuis son entrée dans sa première école, fils un...