Chapitre 79 ; To be happy

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« Très souvent un homme prend conscience de son amour pour une femme que lorsqu'il est directement confronté à la possibilité de la perdre »





            Je dois surement la regarde avec un air perdu, étonné, mais je ne comprends pas. Je suis complètement perdu.





Neymar : Qu'est-ce que tu as dis ?

Rose : Je ne repars pas Neymar... J'ai beaucoup parlé avec Antonella l'autre jour et j'ai compris que ma vie était ici avec vous tous... A Paris, j'ai seulement mon père, mes frères et mes sœurs, rien d'autre... Rien d'autre ne me retient là-bas...





            Ses larmes roulent encore et toujours sur ses joues et je la regarde, incrédule. J'ai vraiment du mal à atterrir.





Rose : Mais si tu veux que je parte, je peux y aller, je reviendrai plus tard, quand tu seras prêt...

Neymar : Je ne veux pas brusquer les choses...

Rose : Quoi ?

Neymar : Je veux que tu sois sûr de ton choix... Je ne veux pas que tu reviennes si c'est pour repartir parce que tu as pris ta décision trop vite...

Rose : Neymar, ça fait sept mois que je me torture l'esprit à essayer de trouver une solution... Je ne suis pas heureuse à Paris... Et puis, j'ai passé encore une fois deux merveilleux jours avec toi...

Neymar : A chaque fois ce ne sont que deux jours et je ne veux pas que tu regrettes...





            Elle baisse la tête et ses larmes redoublent. Je sens qu'elle est en train de lâcher prise. J'espère que je ne suis pas allé trop loin.





Rose : Il y a une seule chose que je regrette actuellement





            Mes oreilles l'écoutent attentivement et mes yeux ne la quittent pas. J'espère juste qu'elle ne croit pas que je veux qu'elle parte.





Rose : C'est d'être partie, il y a sept mois...





            Des milliards de papillons s'envolent dans mon ventre : elle a donc cogité à ce point là.





Point de vue : Rose





            Les larmes ne cessent de couler de mes yeux. Alors comme ça, il veut que je m'en aille. La voix annonce que les portes d'embarquement vont bientôt se fermer alors je regarde Neymar une dernière fois avant de prendre mes valises et me diriger vers ces portes, et vers ce long couloir qui m'emmènera, encore une fois, si loin de lui. Je ne veux pas me retourner, mes fils me suivent, mais je ne me retournerai pas : si jamais je le voyais encore une fois, je m'effondrerai totalement dans ce hall d'aéroport que j'ai maintenant l'habitude de fréquenter.

            Mes fils pleurent, je leur enlève leur papa encore une fois. Je suis au guichet pour valider mes billets et ceux des garçons. La femme me prend mes billets et les passeports et me regarde avec de la pitié ou de la compassion, je ne sais pas vraiment à vrai dire. Je peine à lui sourire. Je prends la main des garçons et je me dirige vers ce couloir de l'enfer quand j'entends des pas derrière moi et je sens une main m'attraper le poignet : il est revenu.

            Je le regarde dans les yeux sans un mot.





Neymar : Ne t'en va pas ! Reste ici ! Je suis désolé ! Bien-sûr que je veux que tu restes ! Je n'attends que ça depuis sept mois Rose ! Ca fait 197 putain de jours que j'attends ça ! C'est un enfer sans toi putain, restes, je t'en prie, reste !





Pourquoi toi ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant