Pourquoi toi ?!

Chapitre 73 ; Maternité

Quoi de plus doux de plus tendre que le cœur d'une maman ?

Ellipse d'une semaine.

22 avril 2017, 6h45 ; Barcelone.

            Ca fait un peu plus de deux heures que je ne dors plus, le bébé bouge beaucoup trop. Je suis dans le canapé, je me suis levée pour ne pas réveiller Neymar qui dormait si bien. Depuis maintenant une heure, j'ai quelques contractions mais rien de méchant, j'attends encore un peu et si elles ne se passent pas, j'irai réveiller Neymar.

            Seulement, il est plus rapide que moi et je l'entends descendre les escaliers. Il vient s'assoir à côté de moi dans le canapé, ses yeux à peine ouverts et ses cheveux tout ébouriffés : Dieu qu'il est beau.

Neymar : Quelque chose ne va pas ?

Rose : Le petit bouge beaucoup trop, ça fait un peu plus de deux heures que je n'arrive plus à dormir...

Neymar : Tu as des contractions ?

Rose : Oui... Depuis une heure... Je n'étais pas sûr au début mais maintenant si, j'allais monter te réveiller mais tu as été plus rapide...

Neymar : Elles sont rapprochées ?

Rose : Non, pour l'instant je n'en ai eu que deux, une toutes les demies heures...

Neymar : On va attendre encore un peu mais si c'est insoutenable tu me le dis et on part... Je vais appeler Rafa maintenant, comme ça il y aura quelqu'un pour garder Robin si on doit partir...

            J'acquiesce d'un signe de tête et je me recale dans le canapé mais une nouvelle contraction arrive, je grimace en me tenant le ventre, celle-ci était plus forte que les autres... Et puis, elle est arrivée à peine vingt minutes après l'autre... Neymar arrive dans le salon.

Neymar : C'est bon Rafa arrive...

Rose : Je viens d'avoir une contraction...

Neymar : Combien de temps ?

Rose : Vingt minutes...

Neymar : J'ai bien peur que ce soit pour aujourd'hui...

Rose : Tu crois ?

Neymar : Si c'est une fausse alerte alors c'est un bon comédien ce petit bonhomme !

            Neymar réussi à me tirer un sourire. Rafa arrive quinze minutes plus tard et monte directement se coucher. Neymar est toujours à côté de moi et je lui attrape la main et je lui serre fort parce qu'une autre contraction arrive. Je serre les dents et je grimace de douleur.

Neymar : Respire princesse

            J'essaye de l'écouter mais la douleur me coupe toute respiration. Sa main libre vient caresser doucement mon dos. Je desserre sa main quand la contraction prend fin, je me love contre lui et il me prend dans ses bras. Ce moment détente ne dure pas très puisqu'une autre contraction arrive quinze minutes après, et cette fois-ci, plus forte que les autres. Tellement plus forte qu'un gémissement de douleur se fait entendre.

Neymar : Princesse, je crois qu'il faut qu'on y aille...

Rose : Oui...