Pourquoi toi ?!

Chapitre 17 ; Rencontre avec la famille

Quoi que je fasse, où que je sois, rien ne t'efface, je pense à toi.

Neymar : Viens avec moi...

Rose : Neymar je ne peux pas... J'ai mon travail ici...

Neymar : Tu pourras trouver un travail au Brésil...

Rose : Non je ne peux pas vraiment...

Neymar : Je ne veux pas vivre sans toi Rose

Rose : Je te promets qu'on va y arriver ! Ca sera dur mais comme tu l'as dit, on est fort !

Neymar : J'espère vraiment...

Rose : Tu me préviendras quand tu seras papa !

Neymar : Pas de soucis madame !

            Il me sourit et j'arrive à sourire un petit peu. Mon cœur rate un battement quand je vois le panneau de l'aéroport en face de moi. Mon sourire tombe instantanément.

            Nous arrivons dans le hall et nous nous dépêchons d'arriver dans la salle d'embarquement pour être un peu tranquille tous les deux. Cette fois, ce sont vraiment les derniers instants que je passe avec lui.

Neymar : Tu vas tellement me manquer...

Rose : Toi aussi tu vas me manquer...

Neymar : On fait des FaceTime tous les jours !

Rose : Evidemment !

            Il me serre dans ses bras et m'embrasse les cheveux.

            La voix off de l'aéroport annonce le départ imminent de l'avion dans lequel il doit aller. Nos deux cœurs se brisent et les larmes roulent sur mes joues.

Rose : Ne pars pas s'il te plait

            J'éclate en sanglots. En plus, je vais me retrouver toute seule, Marie n'est pas là.

Neymar : Si je pouvais je le ferai ma princesse !

            Il m'embrasse langoureusement une dernière fois avant de s'effacer dans ce couloir sans fin.

            Il me fait un dernier signe de main avant de s'en aller et je le vois disparaître dans cet engin qui l'emmène à des milliers de kilomètres de moi.

Point de vue : Neymar

            Je viens de m'asseoir à place dans l'avion. Si vous saviez à quel point ça m'a fait mal de la laisser dans cet état, surtout que Marie n'est pas là et elle va donc se retrouver toute seule. Si j'avais pu l'emmener avec moi, ou même rester quelques jours de plus je l'aurai fait sans aucunes hésitations.

            Nous sommes aujourd'hui le 15 août et les entraînements reprennent bientôt. Je peux voir que nous sommes forts parce que j'ai quand même l'impression que tout est fait pour nous séparer. Les kilomètres, nos vies, nos travails... Un tout qui fait qu'il faut que l'on s'accroche très fort pour que notre histoire fonctionne.