Chapitre 40 ; Première victoire

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Si une personne t'aime vraiment, elle sera là pour toi n'importe quand, dans n'importe quelles circonstances et sans jamais te juger.






Point de vue : Rose





Nous venons d'arriver au stade avec tout le monde. Le stade est bondé, nous sommes dans les tribunes VIP, réservées aux familles, j'aperçois de loin mon petit prince qui porte un maillot de la Seleçao. Quand il me voit, il cours vers moi et me saute dans les bras.

Davi : Maman !!!

Je l'embrasse sur les joues très très fort. Bien évidemment, les photographes ne ratent pas une miette de ce spectacle.

Rose : Ça va mon amour ?
Davi : Oui ! Tu m'as manqué maman !
Rose : Toi aussi mon cœur ! Mais t'en fais pas, tu vas rester avec papa et moi !
Davi : Oh oui !!

Il saute un peu partout et je repars nous installer où j'étais, avec les filles.

Je n'ai pas pu voir Neymar avant le match, je suis déçue mais c'est compréhensible, les joueurs doivent être au maximum de leur concentration.

Neymar m'avait parlé d'une surprise qu'il avait laissée sur le lit. Juste après qu'ils aient été partis, j'ai couru dans notre chambre, et en fait, il m'avait laissé un maillot de l'équipe nationale du Brésil, floqué à son nom, avec un petit mot : « Parce que je veux que tout le monde sache que tu es à moi. Et puis je veux que tu sois ma plus fidèle supportrice. Je compte sur toi pour le porter tout à l'heure. Je t'aime de tout mon cœur »

Alors du coup, je l'ai mis ce maillot. Ça m'a fait quand même sourire : « Je veux que tout le monde sache que tu es à moi » ; possessif le jeune homme.

Je suis photographiée sous tous les angles par les paparazzis et les photographes officiels de la coupe du monde. Je n'ai pas encore l'habitude de ça mais bon, comme Neymar m'a dit « Il faut que tu prennes l'habitude », alors je l'écoute.

Mon ventre ne se voit pas à travers le maillot un peu trop grand pour moi, alors ça me convient très bien, j'aimerai bien attendre un peu avant de dire au monde entier que nous allons être parents, même si j'ai tellement envie de montrer à la planète que nous sommes heureux.

J'ai envie que le monde oublie l'image de mon Neymar violent, qui bat sa femme et qui la rend malheureuse. C'est évident, il a des milliers de défauts, comme tout le monde, mais à côté de ça, il a tellement de qualités si précieuses. Je veux qu'ils le voient comme il est vraiment, je veux qu'ils sachent que je suis heureuse, qu'il a changé pour devenir quelqu'un de bien, quelqu'un de meilleur.

Les joueurs entrent sur le stade sous les acclamations de foule dans les gradins. Quand je vois mon Neymar arriver sur le terrain, un grand sourire se dessine tout seul sur mon visage, je ne suis pas peu fière d'être là où je suis. Depuis que je suis arrivée à ma place dans les gradins, de nombreuses demoiselles me lancent des regards noirs, voire même quelques méchancetés mais bon, j'essaye de ne pas y prêter attention pour vivre mieux.

Les hymnes nationaux arrivent et je vois mon homme avec les larmes aux yeux, c'est dingue de voir à quel point il aime son pays. Moi, je ne connais pas l'hymne brésilien, dîtes-moi clairement si j'ai l'air con ! – Tu as l'air con ! – Merci.

Le match commence et Neymar ne m'a pas regardé une seule fois. Je pense qu'il est tellement concentré qu'il ne veut pas perdre ses repères.









Pourquoi toi ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant