Chapitre 45 ; Vamos a la playa

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Il n'y rien de meilleur dans ce monde que de se sentir exister pour quelqu'un.



19 juillet 2014, 9h30 ; Ibiza.



Avec Neymar nous nous sommes réveillés difficilement de notre nuit relativement riche en émotion, c'est vrai que nous n'avons pas beaucoup dormi... Je crains malheureusement que nous n'avons réussi, ni lui, ni moi, à nous faire discret, bien que nous avons fais des efforts. Neymar, lui, est déjà levé.

Je me lève et décide de me rhabiller pour descendre. J'entends des pleures d'enfant en bas, ils ressemblent fortement à ceux de Davi, des larmes que je reconnaîtrais parmi cents.

Je descends doucement les escaliers parce que j'avoue que je ne suis pas trop réveillée non plus. J'arrive en bas et je vois mon Davi dans les bras d'Antonnella.



Rose : Qu'est-ce qu'il a ?

Antonella : Je crois qu'il est triste de ne pas avoir pu venir au lit avec vous ce matin... De ce que j'ai compris, il a l'habitude de faire ça...

Rose : C'est vrai, la porte était fermée...



Je vais prendre mon petit Davi et je lui recouvre les joues de milliers de bisous afin de le consoler.



Rose : Ne pleure pas mon cœur

Davi : Je n'ai pas pu venir faire des câlins avec vous ce matin, la porte était fermée à clé...

Rose : Ce n'est pas grave mon amour, on en fera demain matin !

Davi : Promis ?

Rose : Promis !



Davi me tape dans la main comme si nous venions de conclure un pacte, ça me fait sourire de le voir partir en courant pour aller jouer avec Thiago. C'est fou tout le bonheur qu'un enfant peut mettre dans une maison.

Je me dirige à petits pas vers la cuisine où Neymar se trouve, avec Dani. Super.

J'enroule mes bras autour de la taille de Neymar en lui embrassant le cou.



Dani : Alors, vous avez passé une bonne nuit ?



Toutes les personnes présentes dans la cuisine rigolent, sauf moi. Je suis hyper gênée, je vous promets, si je pouvais me cacher dans un trou de souris j'irai sans problèmes ! Je sens que mes pommettes sont écarlates car, j'ai chaud au visage. Je reste cachée derrière Neymar qui me caresse doucement les mains pour me rassurer. Je sais qu'il sourit.



Neymar : J'aurai plutôt dis oui !

Dani : Tu m'étonnes !

Neymar : Bein écoutes Dani, tu assures, ou tu n'assures pas ! Appelle-moi patron !

Pourquoi toi ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant