Chapitre 50 ; Petit bébé

1.5K 58 24
                                    


Je crois qu'il n'y a rien de plus beau que la naissance d'un enfant.



Ellipse de deux semaines.



17 janvier 2015, 23h45 ; Barcelone.



Je suis maintenant à une semaine du terme, mon ventre gonfle encore un peu plus chaque jour, je vous promets, je vais finir par exploser, je ne savais pas que j'avais une peau autant élastique que ça... A mon grand bonheur, je n'ai pas de vergetures ! Hallelujah !

Je ne suis pas couchée, j'attends Neymar dans les vestiaires du Camp Nou parce qu'ils avaient un match ce soir. Mon maillot de Barcelone est beaucoup trop serré avec mon ventre et je peux vous dire que les journalistes et les paparazzis se sont fait plaisir en me photographiant sous tous les angles possibles et imaginables mais bon, comme ça ils ne peuvent pas raconter n'importe quoi !

Après près de vingt minutes d'attente, Neymar sort des vestiaires tout souriant, il vient me prendre dans ses bras en m'embrassant, les autres le suivent et bien évidemment, les plus moqueur, je ne citerai pas de noms, se font un malin plaisir de me charrier.



Dani : Rose, l'été est fini, il faut enlever ta bouée maintenant !

Rose : Je te dirai bien quelque chose mais tu as de la chance qu'il y ait des enfants !

Lionel : Par contre tu devrais penser à éviter de prendre du douze ans à la boutique, t'es trop serrée dedans !



Tout le monde explose de rire, moi comprise. Quand je vous dis qu'ils sont méchants avec moi, ce n'est pas des conneries ! Vivement qu'il sorte ce gosse, que je sois débarrassée de ce gros ventre qui me gêne.

Neymar m'enlace et m'embrasse la tempe.



Rose : Neymar ça ne te dérange pas si on rentre, je suis fatiguée...

Neymar : Bien-sûr que non princesse, vient on rentre !



Neymar part saluer les joueurs en leur expliquant qu'on rentre, certains ne disent rien, d'autres bougonnent, je crois que je vais dire à Neymar de retourner à leur fête une fois que je serai rendue à la maison.

Nous venons d'arriver à la voiture, Neymar m'aide à monter parce qu'au niveau souplesse, je suis pire que zéro. Une fois installée, il vient s'assoir côté conducteur et démarre vers la maison.



Rose : Tu vas retourner à la fête une fois que je serai à la maison... J'ai bien entendu ce que Sergi a dit...

Neymar : Il est hors de question que je te laisse toute seule et puis même, je n'avais pas forcément envie d'y aller à cette fête... Et surtout, tu sais très bien pourquoi il a fait exprès de faire une réflexion à voix haute !

Pourquoi toi ?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant