Fin de la rencontre dans le manoir

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- Ca ne vous arrive jamais de dépasser les bornes, de faire tomber mes barrières ?

- Il m'arrive d'avoir cinq minute de retard, quelquefois, avoua-t-elle en riant.

Lorsqu'elle riait elle secouait ses épaules. Il fit un rire silencieux en inclinant sa tête en arrière.

- C'est tout ? Vous avez besoin d'un exemple !

- Il faudrait qu'il m'offre un entrainement renforcé, alors.

- J'en serais capable.

- Qui, vous ?

- Vous n'avez pas lu la presse ? Je suis une des personnes la plus versée dans les excès !

- Je ne suis pas friande de presse.

- Vous serez friande des choses sans limites.

Cette façon de parler ! Il avait un regard malicieux et un ton posé qui empêchaient de deviner s'il était sérieux ou pas.

Elle fit un pas vers la porte d'entrée.

- Comment aimer au maximum quelque chose qui n'a pas de limites sans risquer une indigestion ?

Il ne dit rien.

Elle posa une main sur la poignée de la porte d'entrée tout en ayant aucune idée de son fonctionnement.

- Et puis, quand les choses ont une fin, nous ne les apprécions que plus et ne risquons pas de nous en lasser, ajouta-t-elle

- Dois-je en conclure que vous avez apprécié cette visite ? fit-il d'un ton plaisantin.

- On doit vite y mettre un terme, dit-elle en inclinant la tête.

Elle se trouva stupide, ne sachant comment actionner cette foutue poignée.

- Laissez-moi vous aider, proposa-t-il en se moquant un peu.

Elle ne savait pas si elle devait se mettre en colère.

- Il faut mettre un terme aux choses agréables, continua-t-il, mais encore faut-il pouvoir effectivement y mettre un terme !

Son regard était pétillant, malicieux.

Elle inclina à nouveau la tête et parti. Sans se retourner.


The unspeakable story(Marilyn Manson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant