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on a atteint les 100k donc j'devoile la partie suivante mdr ( cimer )

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CHAPITRE 99 : J'aurai pas dû.

[21:00]

J'ai deconné , j'aurai pas .

Je sens que ça vient mais mes souvenirs se mélangent dans ma tête j'ai l'impression de faire un cocktail. J'ai du mal a me concentrer. Je suis trop tendu, ou je sais pas trop. L'alcool est fort pourtant, sa va être le quatrième verre , et je suis presque conscient, pourtant j'ai toujours aussi mal, et je suis toujours aussi triste.

Je range ma feuille rapidement et ouvre mon ordi. Je tombe sur les esquisses , les ébauches du recueil de Briana, les premiers trucs qu'elle nous avait écrit. Je souris, sa parait tellement loin tout ça.

(...)
On se retrouvera, de près ou de loin.

Sa me fait sourire, les allusions maladroite, les assonances confuses qui font le charme de ses textes. Je me demande si je devrais pas jeter tout ça a la poubelle, si tout ça en vaut encore la peine .

Sûrement.  Après avoir regarder "Eternal Sunshine of spotless mind" , je me dis que je suis pas prêt a effacer nos souvenirs, pas prêt à regretter en fait.

Je dépose mon verre, conscient que mes pupilles sont dilatés et que je commence à voir double. Je m'enfonce dans mon canapé quand j'entends la porte de chez moi sonner.

Je me lève pour aller ouvrir , et enfile ma casquette pour couvrir mes yeux rouges.

Je tombe nez à nez avec Johanne.

- Salut. Dit-je en baissant la visière de ma casquette.
- Salut....ça va ? Me demande t-elle avec une pointe d'inquiétude.

- Ouais , bah ouais. Entre.

Elle me souris et entre dans mon appartement.
Je referme la porte.

- C'est sympa chez toi.

- Ouais. 'Fin c'est normal , quoi.

- Je pensais que t'étais plus "bling-bling". 

- Ah ? Non. 

- Tu veux pas enlever ta casquette ? Demanda t-elle en hésitant à s'assoir sur mon sofa.

- Nan je me sens plus...en confiance avec ma casquette.

Elle glousse timidement et fini par s'installer dans mon canapé.

- Je te sers quelque chose ?

- Nan merci,je voulais juste savoir comment t'allais.

- Ah, bah j'me porte très bien comme tu peux le voir !

Elle se leva et monta sa courte jupe en Jean, s'avançant dangereusement vers moi.

- C'est bizarre, mais j'ai l'impression que tu mens. Souffla t-elle une fois assez proche de mon visage.

Je souria nerveusement.

- Tu crois ?

Elle balaya d'un coup sec ma casquette qui tomba au sol. Et aperçus mes cernes tombantes, mes yeux cernés de noirs, et mes pupilles sanglantes.

- J'aime pas quand tu mens , Ken. Dit elle sévèrement.

- Désolé.

- Mais qu'est ce qui va pas, bon sang ?

- Je me le demande , Johanne.

Elle passa sa main dans mes cheveux emmêlés à cause de la casquette et colla son front au mien.

- Je veux plus te voir triste à cause d'elle, Ken. Murmura t-elle suavement.

- Je...suis pas triste.

- Si tu l'est. Ne le nie pas. Je sais qu'elle te rend faible.

Elle descendis sa main lentement jusqu'à ma nuque.

- Si y'a quoi que soit, appelle moi. Je suis ton amie, tu comprend ?

Je lâcha un soupir d'approbation et elle tourna les talons. 

- A bientôt, Ken. Oublie pas, apelle moi !

- Ouais.

Elle partit aussi vite qu'elle fut venue.

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***

[21:39]

Mon téléphone se mit à sonner pendant que je finissais mes pâtes de la veille.

Numéro inconnu.

Moi : C'est qui la ?

? : T'a pas le droit de lui faire ça . Me répondit la voix féminine que je ne reconnaissait pas.

Moi : Ok, t'es qui  ?

? : T'a pas le droit de lui priver de son bonheur, il doit être heureux. Tu pense qu'a toi au final ! Continua t'elle presque en hurlant dans le combiné.

Moi : Putain mais vous êtes tarée ou quoi ?!

? : C'est Johanne , imbécile. Je te parle de Ken. C'est un gars bien, t'a pas le droit de le rendre triste. Tu le mérite même pas.

Moi : Mais t'es qui pour me faire la morale, toi ?! Mais vas te faire enculer putain ! De quoi tu te mêle ?! C'est MON histoire avec Ken , pourquoi tu viens fourrer ton nez dedans ! Tes conseils de psy sans libido tu peux te les garder !

Je raccrocha en balançant mon téléphone à travers la pièce. Loin de m'inquiéter de l'etat de celui ci , je pencha ma tete en arrière cherchant un coin vide dans ma tête ou m'y réfugier. Non seulement j'étais perdue mais en plus je devais me taper la morale d'une inconnue.

"T'étais différente" : NEKFEU X BRIANAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant