Lisbeth ne se rappellait pas de l'adresse de Judy, juste du quartier. Après quelques recherches, elle a vite reconnu sa voiture.
Nous avons décidé de frapper à la porte, Ryan et moi, Lisbeth restant en retrait.
- On y va ! Tu restes dans la voiture et tu attends notre signal pour venir. Sérieux, si tu ne le fais pas, je te mets une fessée, lui dis-je en souriant.
- Ne soupire pas ! Dylan a raison, on veut juste s'assurer qu'ils sont tous là.
- J'ai compris. Faites attention à vous.
Je frappe à la porte, Ryan juste derrière moi. En fait, on s'amuse comme des gamins, tous les deux.
La porte s'ouvre. Judy est devant moi, et je réalise qu'en fait, elle ne m'a peut-être jamais vu. Elle me sourit franchement.- Oui ? Vous désirez ?
- Bonjour, Judy ! Je peux entrer ? Lui dis-je avec un large sourire.
- Non. Qui êtes-vous ?
- En fait, nous avons une amie commune. Lisbeth. Les garçons ne sont pas là, Judy ? Dis-je avec une voix forte.
Elle ne semble pas très inquiète, mais quand elle voit Ryan, elle devient livide.
- Je te reconnais toi ! Tu étais au Goony hier, non ? Je ne me rappelle pas de tout, j'y suis allée un peu fort avec les shooters.
- Oui, j'y étais. Où sont les garçons, Judy ? On voudrait leur parler. C'est important. Lui dit Ryan d'une voix froide.
- Ils dorment encore. Je vais aller les chercher.
- Non. On va s'en occuper nous même, lui explique Ryan. Tu sais ce que tu vas faire, tu vas t'asseoir gentiment sur cette chaise. Sans bouger et sans parler.
Elle est blême.
Dylan s'approche d'elle et avec un sourire de psychopathe, il lui parle à l'oreille suffisamment fort pour que j'entende.
- Judy, si l'envie te prenait d'avoir envie de partir, avant qu'on revienne avec les garçons. Je te retrouverai. D'accord ?
- D'accord.
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Ce mec est fou, il est capable de déconner, et cinq minutes après, me faire flipper. Parce que là, il bluffe hein ?J'espère que Lisbeth va se tenir à carreaux. Gérer les garçons risque d'être un peu chaud. Je dérobe des ceintures de peignoir dans la salle de bain. Les mains attachées dans le dos, ils seront peut-être moins arrogants.
Surtout les deux qui s'occupaient de Lisbeth. Ceux-là étaient très doués et assez intelligents pour lâcher l'affaire. Donc, potentiellement dangereux.
Je ne me pose même pas la question de la légitimité de notre action. Il n' y a pas suffisamment de quoi poser plainte, et quelque chose me dit que ni Lisbeth ni Dylan n' ont envie de voir les flics.Devant la première chambre, Dylan ouvre la porte doucement, ça pionce grave. Tant mieux. D'un seul coup d'oeil, on s'est compris. On se jette chacun sur un mec. Ils n' ont pas le temps de réagir qu'ils sont baillonnés et attachés.
La deuxième chambre peut aller aussi vite ou être un désastre. Nous avons un avantage, il n'y a pas eu de bruit. Avec l'effet de surprise, ça devrait le faire. Dylan comme moi, on se défend pas mal côté poing. Juste au moment où on va ouvrir la porte, Judy gueule pour les prévenir, je suppose !
Ça va être chaud, Dylan me sourit, tout content, il a besoin de lâcher du lest.Quand on arrive dans la salle avec les deux gars qui faisaient boire Lisbeth, nous avons une petite surprise.
Judy est au sol, à plat ventre, Lisbeth, assise sur ses fesses, les bras croisés, un sourire éblouissant sur le visage.
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Libre
General Fiction25 ans et libre de ses mouvements. Joueur de poker plutôt doué - en tout cas suffisamment pour lui donner la possibilité de pouvoir vivre à l'endroit où il veut le temps qu'il veut. Des attaches ? Il n'en veut pas. Des rencontres ? Pourquoi pas ; m...