07. Vida Oscura

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GROSSE NDA avant de reprendre, qui va vous aider pour les prochains chapitres. 

Noms de code pour la famille Khan : 

Zahrâ : Might / Zaim : Night / Zafar : Dark / Zefira : Estrella / Zuhïr : Heartless / Yazhïr : Univers. 


N'ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. 

– Proverbe Arabe


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Le téléphone se coupe et le bordel s'abat de nouveau sur moi. 

Un sourire fond mes lèvres, et je me passe une main dans les cheveux, essayant de penser à autre chose qu'à cette voix mielleuse. Comme dans mes souvenirs. Comme la femme qui m'ordonnait d'éteindre ma cigarette. 

Zafar entre dans la pièce, les bras croisés, mais le rictus lui collant aux lèvres.

─ Alors ? Me demande-t-il, comme si nous cachions un secret.

─ Alors ? Je répète en l'interrogeant du regard.

─ Waouh, tu joues très mal la comédie Zaïm. T'as kiffé sa voix !

Je croise mes mains sur le bureau devant moi, tandis que mon petit frère se pavane dans la pièce, l'arme accrochée à son épaule. Je ne réponds rien à sa dernière remarque. En vingt-cinq ans d'existence – pour mon frère – je sais qu'il est impossible de mentir à sa famille. Surtout si nous sommes proches comme la famille Khan. 

Mon regard fixe les documents devant moi, que Yazhïr a réussi à me faire parvenir de là où il se trouve. 

La photo de madame Yousr Seghir m'hypnotise. J'aurai dû lire son dossier plus tôt qu'à l'improviste. Madame la Commissaire à déjà un bon nombre de criminels derrière les barreaux. Zafar s'assoit en face de moi, récupérant la photo de Seghir pour l'analyser. Une peau mate, des cheveux bouclés et des yeux verts... Ce n'est pas si rare en tant qu'arabe. Et surtout moins venant du Bahreïn.

─ On va faire quoi d'elle ? Me demande mon petit frère.

─ La faire tourner en bourrique, je suppose, je conclus avec un soupir.

Même si je te trouve jolie, et assurément intelligente, je suis navré de dire que ta mission est ratée madame Seghir. Tu me tapes assez dans l'œil, mais je parle en question de démolir. Coney Iland ne durera pas longtemps avant de mourir. 

C'est soit toi, soit nous. 

Et je ne suis pas prêt à laisser mes frères et sœurs mourir. Surtout à cause de toi. 

Mon oreillette émet un bruit pour que je l'active, et je sais déjà que les ordres vont reprendre.

─ Night ? Commence Yazhïr.

─ R.A.S., je réponds en faisant signe à Zafar de déguerpir.

Celui-ci me toise du regard avant de se retirer de la pièce.

─ Ça fait déjà deux jours que vous y êtes, tu penses pouvoir en finir quand ?

─ Hum...

Je prends un stylo pour le tapoter sur la table de mon bureau. Il est plus facile pour moi de réfléchir quand j'ai quelque chose dans la main.

─ Dans deux jours, on pourra partir, je reprends assurément. Je suis sûre que Zahrâ aura fini de ramasser le maximum d'argent.

𝐒𝐀𝐑𝐐𝐀𝐍 | 1 et 2 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant