J'avais les yeux fermés. Petit à petit, je sentais que je reprenais possession de mon corps. Je bougeai un peu les doigts, afin de voir où j'en étais. J'écoutai : pas de bruit, simplement la pluie qui tombait. Où ... où était Jodie ? J'ouvris difficilement les yeux. Il faisait presque nuit, le brouillard s'était un peu dissipé. Mais où étais-je ...? Je regardai autour de moi. Oui, j'étais sous un toit, à l'abris de la pluie. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Je me sentais faible ... Pourquoi est-ce que je me sentais si faible ...? Je me retournai. Derrière moi se trouvait ... Un bâtiment. Le même que ceux que j'avais pu apercevoir à différents endroits. Enfin, il me semblait. Il était fabuleux : luisant, certainement dû à la pluie ; il devait être fait en acier. Ils étaient toujours propres. J'aimais bien voir des choses neuves, de temps en temps. Même si j'ai toujours vu ces bâtiments construis. Ou peut-être pas ? Je ne savais plus. Comment Jodie nous avait-elle amenés ici ? Et surtout ... Où est-ce qu'elle était en ce moment ?
J'essayai de me relever, mais mes jambes ne me tinrent pas. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ...? J'avais ... un mal, sur l'estomac. Est-ce que ... J'avais faim ?
En y pensant, cela faisait un moment que je n'avais pas mangé. Jodie avait donc raison, en me conseillant de me nourrir moi-même d'abord ... Bien sûr ... Comment pouvais-je espérer m'occuper d'elle si je n'arrivais déjà pas à m'occuper de moi ? J'avais toujours mon sac avec moi. J'y plongeai la main, et en ressortit un tube. Je l'ouvris, et avala d'une traite son contenu. Bien sûr, je n'allais pas voir les effets tout de suite. Mais j'espérai tout de même être en état de me lever dans quelques minutes. Jodie était-elle allée marcher un peu ? Non ... Ça m'étonnerait, pas sous la pluie. Mais alors ... Qu'est-ce qu'elle faisait ? Allait-elle revenir ?
Soudain, j'eus une pensée. Une seule, et mon cœur se serra. M'avait-elle ...
... Laissé ...?
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Light Out
Science FictionJe ne peux plus me figurer combien de temps j'ai marché dans ces terres mornes et désolées. Les derniers êtres vivants sont enfermés dans les villes. Je ne sais pas ce qu'ils voient à travers leurs appareils, mais j'espère pour eux que c'est un mond...