XXIV

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          "Au vingt-deuxième siècle, la science a connu un essor monumental : la technologie atteignait son apogée. Grace aux avancées techniques, l'homme était maintenant capable de repousser les limites de ses créations. C'est alors que cette nouvelle aire vit naître les intelligences artificielles les plus performantes ; que ce soit pour ranger les maisons, s'occuper des centrales électriques, et même gérer des laboratoires, les machines étaient des plus efficaces ; il suffisait à l'homme de lui dire quoi faire, et elles l'exécutaient. Seulement, ils abîmèrent bien plus la planète que ce qu'ils auraient pu penser. Comme une réaction en chaîne, les catastrophes naturelles se développèrent ; des villes littorales entières furent englouties par des tsunamis, d'autres détruites par des cyclones, et la montée des eaux n'arrangea rien aux soucis de l'humanité. Bien sûr, la question de l'alimentation devenait de plus en plus importante ; les gouvernements décidèrent de limiter les naissances afin de réduire le nombre d'humains sur terre ; l'époque vit alors s'installer la loi de l'enfant unique. 

La période a été marquante pour une raison bien particulière : il s'agissait du paradoxe entre une vie moderne avec de nouveaux gadgets scientifiques high tech, et la précarité des problèmes. Et cela n'allait pas en s'arrangeant. L'air devenait de plus en plus pollué ; la population devait porter des masques en sortant de chez eux, et dans leur maison était installé un système d'air conditionné avec une dose bien spécifique de dioxygène. Malheureusement, les arbres commencèrent à périr, ainsi que les culture de blé, de maïs, et autres céréales. Les gens ne pouvaient plus se nourrir correctement. C'est alors que les scientifiques mirent au point une substance dans laquelle étaient simulés chaque besoin pour le corps. Au départ, ils se contentèrent d'ajouter des arômes pour faciliter l'acceptation de la population. Mais plus tard, lorsqu'il fallut se concentrer sur l'essentiel, les gouvernements ne surent plus quoi faire. 

Le monde se décomposait petit à petit devant les yeux des hommes ; plus ils se débattaient, plus ils s'enfonçaient. C'est là qu'un scientifique proposa de laisser les machines s'occupait du monde. Ils pensaient qu'en rentrant certains critères en elles, elles n'auraient qu'une mission ; réparer les erreurs et diminuer les catastrophes, et en leur donnant de l'autonomie, elles seraient libres de calculer le meilleurs moyens pour arranger les choses. C'est ainsi que les machines remplacèrent petit à petit les centres de décision. Mais plus le temps passait, plus les bactéries empoisonnaient l'air. Les campagnes furent abandonnées, et le peu de population encore en vie fut dirigé dans des villes bien précises. La population mondiale avait été réduit de quatre-vingt pour-cent. L'engrenage tragique était déjà en route, mais ce qui déclencha la fin de la toute puissance de l'homme, fut un dernier projet technologique ; un homme proposa un casque, qui rendrait le quotidien des gens meilleurs, un casque, qui arrangerait la réalité, un casque ... Qui plongerait les gens dans un monde plus beau. Il fut adopté par tous les gouvernements, sans exceptions. 

On ne sait pas exactement ce qu'il arriva chez les machines, mais elles finirent par prendre totalement le contrôle des humains, pendant que ceux-ci s'enivraient d'une pseudo utopie. 

Même si les machines ont encore aujourd'hui le rôle de sauver la planète, elles volent l'avenir des hommes. Ils sont maintenant même réduit en esclavage. Les derniers humains libres furent ceux qui n'achetèrent pas le casque, et qui, au moment de la prise de contrôle des machines, s'enfouirent sous terre. Ce sont d'eux dont nous descendons."


C'était l'une des premières choses que l'on m'enseigna, à l'école. Comment le monde avait sombré. Bien sûr, il y manquait beaucoup de pièce, car moi, j'avais vu des choses dans ce monde qui n'avaient pas de sens dans cette histoire. Certainement qu'il aurait fallu que j'en parle, notamment des usines où les humains étaient de véritables esclaves, mais je me passais bien de leur expliquer comment je pus en sortir vivante. 

Light OutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant