-38-

1.4K 91 17
                                    

12h34-

J'ouvre difficilement les yeux avant de me lever avec un mal de crâne abominable.

À ma plus grande surprise je remarque que je suis vêtue d'un simple short de sport ainsi qu'un t-shirt qui m'arrive mi-cuisse, et qui n'est pas à moi.

Mon dieu, quel connerie ai-je encore faite?

Je détache mes cheveux et les laisse tomber sur mes épaules, je me dirige vers la cuisine qui est ouverte sur la salle à manger et sur le salon en essayant de me rappeler de toute la soirée, mais il me manque certaines pièces du "puzzle".

Tous les gars sont affalés et sont endormis sur le canapé.
Je me prépare un chocolat chaud lorsque le bruit de la baie vitrée menant à la terrasse me fait sursauter : C'est Mohamed.

Mohamed : Ah tu es levée !

Moi : Toi aussi.

Mohamed : Wah bravo, j'avais pas remarqué

Moi : Contente de t'avoir appris quelque chose, ça me surprend que tu sois le seul debout

Mohamed : Je bois pas, je fume pas, donc j'arrive à me réveiller facilement.

J'acquiesce d'un mouvement de tête.

Moi : Tu veux boire quelque chose ?

Mohamed : Un café steu plaît.

Moi : Beurk.

Mohamed : Quoi ?

Moi : Vraiment dégueulasse le café.

Mohamed : Ça fait virile.

Moi : C'est sur que t'en a besoin vu ton corps de lâche.

Mohamed : Tu l'as bien aimé mon corps de lâche hier.

Je manque d'échapper la tasse de café de Mohamed, je ne bouge plus, tétanisé, qu'est ce que j'ai fait bordel ?

*FLASHBACK*

*POINT DE VU DE MOHAMED*

Nous sommes dehors, l'alcool dans le sang de Kelly et d'Alison commence à descendre, les garçons et moi décidons de faire un feu car la fraîcheur de la nuit se fait ressentir malgré nos pulls épais.

Alison et Kelly son assises et nous regarde faire en mangeant des chips qu'elles avaient achetés la veille pour la soirée.

Après quelques tentatives ratés, le feu commence à prendre, et des groupes commencent à se dessiner : Ken à prit Kelly dans ses bras, ses jambes sont enroulés le long de la taille du fennec, ils ont l'air proche, et bien tous les deux.

Doum's, Hakim, Idriss et Théo s'amusent avec leur vélo sur le city stade situé juste à côté de nous.
Deen bouffe des chip's en regardant le ciel.

J'observe la scène lorsqu'Alison se colle à moi.

Moi : Que me vaut cet élan d'affection ?

Alison : J'ai froid.

Je sourit avant de poser ma main sur sa hanche et d'effectuer des petits gestes circulaires avec mes doigts.

*FIN DU FLASHBACK*

*POINT DE VU D'ALISON*

Moi : J'ai fais quoi ?

Mohamed : Destresse, à part me coller toute la soirée parce que t'avais sois disant froid, c'est tout

Mon coeur se desserre. Il m'a foutu la pression pour rien.

Moi : Si c'est que ça. Et pourquoi j'ai ton t-shirt ?

Mohamed : Tu me l'as demandé.

Moi : Ok. J'arrête l'alcool.

Mohamed : T'es plutôt cool quand t'es bourrée

Moi : Parce que quand je suis sobre je ne suis pas... cool ?

Mohamed : Quand t'es bourrée t'es plutôt drôle, et surtout tu te dévoiles.

Moi : Je t'ai fais un câlin, j'étais bourrée, aucune ambiguïté dans mon geste.

Mohamed : C'est pourtant toi-même qui m'a dit que lorsque tu étais bourrée tu ne cachais rien de ce que tu ressentais.

1-0 pour Mohamed.

Moi : C'est juste un câlin, parce que j'avais froid, t'imagines rien.

Il souffle d'exaspération et prend sa tasse de café qui risque de refroidir, je prend la mienne et nous nous dirigeons sur la terrasse, quoi de mieux de prendre son petit déjeuner au soleil avec vu sur Paris ?

Le début du petit déjeuner se fait en silence, olalah qu'est ce que je déteste le silence entre deux personnes, heureusement pour moi, la baie vitrée s'ouvre et laisse apparaître un petit Ken tout endormi, les cheveux en batailles.

Ken : Wesh.

Sa voix aussi est encore endormi.
Il tshek Mohamed avant de me faire la bise, il aurait pu le tsheker aussi cet abruti.

Moi : Tu veux du café ?

Ken : Oui, j'y vais.

Je me lève pour aller l'aider parce que notre cafetière est particulière casse couille.

Moi : Vous étiez proche toi et Kelly hier.

Ken : Ouais, on était pas dans notre état normal

Moi : Tu l'aimes bien ?

Ken : C'est une belle gow, on s'entend bien, mais c'est ma pote.

Moi : Je te le dis, ne lui fait pas de mal Ken, c'est tout ce que je te demande.

Il me sort un petit "t'inquiète" avant de remettre ses cheveux qui étaient tombés le long de son visage.

Leur avenir était écrit. |Sneazzy|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant