D'un pas sur et synchronisé, ils avancèrent, pendant que moi, je reculais.
Ridicule!
Si j'étais sur de les battrent, cela faisait longtemps, qu'ils seraient tous mort. malheureusement la faible luminosité que m'offrais c'est lampadaire défectueux ne me permettais pas tant d'imprudences. Alors que je sentis le danger m'étreindre, une voix nous interpella, faisant cesser tout pas.-Messieurs, pourquoi toute cette agitation?
Un homme, la trentaine, dirais-je,
grand, cheveux courts, costard,
c'est tout ce que j'arrivais à voir dans cette sombre nuit.-Dégage, toi, c'est pas tes affaires.
Repondit Donatelo.
-Pardon de vous décevoir, mais, mes affaires sont ses affaires.
Dit le trentenaire, en me désignant d'un coup de tête.
-Alors toi aussi, tu vas mourir, ce soir.
Dit Angelo, s'approchant dangereusement de l'inconnu.
-Je ne pense pas, mais merci quand même pour l'info.
Répliqua t'il sur un ton sardonique, ayant pour conséquence d'énerver une fois de plus les malfrats.
Angelo s'avança et frappa le premier,
mais bien trop lent, l'inconnu, c'était déjà décalé, ce qui permit au bon samaritain de lui assainir un coup de genou dans le ventre. Angelo tomba d'un seul coup, en manque d'oxygène. Il ne fallut que quelque secondes pour que les trois autres se jettent sur l'inconnu. L'homme se battait, élégamment et sans aucuns efforts, il évitait soigneusement tous les coups lancés à son égard en ripostent de geste simple et fort. A peine deux minutes plus tard et la fin du combat se faisait voir, les quatre hommes à terre se tordaient de douleur.
Alors que "mon sauveur" resserrait
sa cravate, Antonio, se leva d'un bond et en un claquement de cils, fut derrière moi, une lame tranchante sur mon cou. Je m'en voulus de ne pas lavoir prédis cependant un autre sentiment s'empara de moi. Pour la première fois depuis bien trop longtemps j'eus peur. Peur de mourir, ici et seule. Le mystérieux inconnu de tout à l'heure se stoppa alors qu'il avisa situation. Cependant et même dans une profonde obscurité quelque chose changea chez lui et pendant de longues secondes je ne compris pas.
C'est alors que je les vis, des deux iris.
Une nouvelle lueur plus profonde, plus ténébreuse, plus sombre et plus terrifiante avait pris possession de son regard. Néanmoins c'est d'un air implacable qu'il s'avança vers moi.-Toi tu bouges pas sporco cane!
L'inconnu s'arrêta net, avant de prendre un air enjôleur.
-Pourquoi t'en prends tu as elle?
C'est moi qui vient de te donner une
raclée et en plus j'ai mis à terre tous tes amis.D'un coup de rage car imbecile d'Antonio, m'éjecta au sol pour se jeter sur l'homme. Embrassant le sol c'est rapidement que je virais mon regard vers la scène. Une scène qui ressemblait plutôt à une nature morte si vous voulez mon avis. En effet je ne vis plus rien. Ils ne bougeaient plus. Aucun des deux ne se mouver. Plongée dans l'incompréhension je grossis un peu des yeux lorsque je vis le corps d'Antonio, se fracassait inerte au sol. Admirant le travail je grimaçais lorsque le héros de Rome se précipita vers moi et m'aida à me relever.
-Est-ce que vous allez bien?
-Vous êtes qui vous?
Répliquai-je instantanément tout en m'époussetant.
-Votre sauveur?
Je levais les yeux au ciel et m'en allais. N'aimant ni les prétentieux, ni les inconnus, je partis.
-C'est comme ça que vous remerciez les gens qui vous sauvent la vie?
-Merci.
Dis-je sans même me retourner.
Mais pas en reste, il, m'interpella une nouvelle fois.-Mademoiselle Vitale, il faut vraiment que nous parlions.
Je m'arrêtais soudain.
Comment connaissait il mon nom?
Que me voulait il? Et surtout, qui était il? Je ne le savais pas encore mais, c'est aujourd'hui que tout aller commencer..

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Versace: Agenzia Segreta
RomanceElle n'en fais qu'à sa tête. Elle n'écoute rien. Elle ne se soumet à personne. Elle est dangereuse,redoutable et italienne. Et c'est pour cela qu'ils la veulent.. {Histoire inspirée de plusieurs œuvres cinématographiques.} Bonne lecture! #numéro 1 d...