Versace: Agenzia Segreta

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A la fin de ce moment triste en révélation nous nous étions levés pour par la suite continuer de se promener. Essayant de faire comme s'il ne s'était rien passé, nous étions de piètres acteurs, il fallait l'avouer. Vers les coups de vingt heure nous rentrâmes à l'agence dans le but de nous reposer quelques heures. Profondément ensommeillée, une sonnerie retentit mettant fin à notre doux sommeil.

-Je peux balancer ton téléphone par la fenêtre?

Dis-je à Dante les yeux à demi fermés, sentant celui-ci étendre son bras dans l'espoir d'attraper son cellulaire. Il me fis de gros yeux tout en se relevant. D'une voix rauque il répondît à son correspondant avec toute la mauvaise volonté qu'il eut possible d'avoir. Il s'éloigna de sorte à ce que je n'entende rien et effectivement je ne pus sortir de cette conversation que trois mots:
changement, mission, entrepôt.
Cela ne me disait rien qui vaille!
Et effectivement en vue de la mine déconfite de Dante et du mot ordurier qui avait suivit son appel je me doutais malheureusement bien de la situation.
Alors qu'il allait commencer à parler je le coupais impoliment.

-N'en dis surtout pas plus.

Lui dis-je en me dirigeant vers la douche. Ce n'est qu'une demie heure plus tard habillée de mes éternels vêtements noir et armés jusqu'aux dents que je lui autorisais à me gâcher ma semaine spéciale touriste.

-Sous les informations de Lombardi il y aurait du mouvement à l'entrepôt nous nous demandons alors si la date qu'il nous a donnée est bien la bonne ou si nous nous sommes fait piégés.

J'hochais vivement de la tête tout en attrapant mon manteau.

-On y va ou bien?

Lui demandais je alors qu'il était toujours là à me fixer les bras ballants.

-Tu ne vas pas me faire une crise?

Me dit-il d'un air étonné presque outré.

-Chéri avant d'être ta copine je suis un agent.

Répliquais-je sournoisement tout en attrapant les clés de voiture.

-Nous sommes arriver.

Proclama Dante après une bonne heure de route sur des chemins tout aussi sinueux que l'était le cours de mes pensées. Être agent pour le Versace était un travail passionnant et sans nul doutes une opportunité pour beaucoup. Cependant je me questionnais, Avais je fais le bon choix d'accepter un tel poste? Serais je à la hauteur? Toutes ses questions sans réponses me laissais sur le carreau. La véritable réponse était que, non, je n'en savais rien. Néanmoins ce je savais était que j'aimais la justice, et même si tout n'était pas tout rose je savais que je me battrais. Je me battrais pour la justice, je me battrais pour protéger les personnes que j'aime et même si elles ne sont pas nombreuses, je le concède je le ferais. Un rapide coup d'œil vers Dante me le confirma. Ses confessions m'avais fait beaucoup de bien aujourd'hui. Cette preuve ultime de confiance me requinqué. Dante m'aimait et il avait foi en moi. Il était aller jusqu'à me confier son tragique passé avec son père. J'étais fière de partager sa vie. Je ne connaissais pas son père et Dieu seul sait s'il ressemblait à son géniteur. Cependant moi je pouvais dire quelque chose. Dante était un homme bon et merveilleux. Et même si ses goûts musicaux laisser à désirer je savais qu'il n'était pas son père. Un dernier regard amouraché vers lui et je descendis sans un mot de la berline. La vue des lieux me fis brutalement ramener à la réalité. Je déglutissais légèrement.

-Lugubre, sale, sinistre, c'est tout pour moi.

Murmurais-je en sortant mon magnum de l'arrière de mon jean.
Tout ceci sentait l'action!