57

2.1K 119 0
                                    

Voilà plus de deux heures que nous étions à ce gala sordide. Je venais à l'instant de quitter Dante pour aller rejoindre le sanctuaire des femmes, seule endroit où je n'étais pas forcé de sourire envers des personnes qui avaient au enfer leurs places en attente. Alors que je me remettais de ce magnifique rouge à lèvre mate que m'avait précédemment acheter Dante,
la porte s'ouvrit. Je lâchais un long soupir et remit rapidement le tube dans ma pochette. J'étais partagée entre plusieurs émotions, l'inquiétude mais aussi l'excitation. C'est vrai quoi, enfin un peu d'action! Comme vous aviez pu vous en douter Alberto se trouvait devant moi, avec derrière lui deux de ses chiens de gardes. Il me fixait en un rictus mauvais.
Je le savais.
Cela aurait été beaucoup trop facile.
Comment pouvait on oublier le visage de la personne qui a briser son mariage, sa carrière et qui l'a officiellement discréditer devant le pays entier sérieusement? Cela doit certainement vous faire penser au Marco de la dernière fois, mais que voulez-vous ce n'est pas ma faute si ces mafieux ne savait pas se tenir face a l'infidélité! Il y a quelques mois de cela je l'avais surpris dans les bras d'une de ces catins habituelles. Engagée par sa femme qui après deux ans de mariages commençait à se douter de quelque chose m'avais appeler. Je m'étais alors fait un plaisir de détruire sa place dans la mafia et par la même occasion  détruire son couple en diffusant ces photos dans tout Rome. Évidemment Alessandro l'avait appris et même s'ils étaient ami de longue date, il avait du le destituer de son poste et donc lui retirer tout pouvoir en Italie. Je trouvais néanmoins qu'il s'en sortait plutôt bien, le réel sort réservé à ceux qui manquaient à leurs parole était une mort lente et douloureuse. Ne saviez vous pas? La mafia italienne malgré tout leurs défauts, avaient quand même certaines qualités, dirait on. L'une d'entre elles se nommer   « l'engagement », se pacte consistait à apporter fidélité, amour, respect et protection à l'élue de son cœur. Pour avoir briser ce pacte Alberto s'était retrouver évincer et exclue de son pays de naissance. D'après mes sources après ça il se serait retirait au Brésil où il possèderais un réseau d'armes considérablement grand et étendue dans tout le pays.

-Tu croyais vraiment que j'avais oublier ton visage puttana de Vitale.

Il s'arrêta quelques secondes et se mit à rire tout en avançant un peu plus vers moi. Je posais instinctivement ma main sur ma jarretière qui cachait mes lames.

- Cinq mois.... Cinq putain de mois que je te cherche. Et puis je te retrouve ici..... À Moscou.

Il continua de rire. Je retirais une de mes lames..

-Tu ne mourras même pas dans ton pays, putta!

Dit-il en sortant son arme et en me la pointa au visage.

-Ça seulement Dieu en décidera.

Répliquais je avant de lui envoyer ma lame au visage. Celle ci vint s'engouffrer entre ses deux yeux.
Quelques secondes plus tard son corps vacilla et il s'étala au sol. Et un de moins. Sous le choc les deux hommes d'Alberto ne réagissaient pas ce qui me laissais le temps de sortir deux autres lames. Je les envoyais en même temps.
Malheureusement pour moi seulement une vint se planter entre les deux yeux de mon adversaire. L'autre c'était faite esquiver de justesse par le dernier homme encore en vie. Je ne sais pas si le terme d'homme était encore à employer en vue de la noirceur grandissante dans les yeux de ce dernier. Il me renvoya alors ma lame.
Je l'évitais soigneusement et lui balançais ma dernière lame encore en réserve dans ma tignasse. Évidemment il l'évita une nouvelle fois et sortit son arme. Je n'avais plus d'autres choix que de me battre. Je lui envoyais en premier un latéral qui le fit perdre son arme. Et là c'était le départ. Une ribambelle de coups s'enchaînèrent. De lui, de moi. J'évitais tout ce que je pouvais mais il était bien entraîner ce qui augmentais ma difficulté. De je ne sais où, il ramassa une de mes lames et me la planta dans l'abdomen. En faisant abstraction de la douleur j'arrivais à la retirer et à la lui envoyer dans le bras.
Il recula et lâcha un grognement.
Fillette.
Profitant de ce moment d'inattention j'attrapais son arme à feu et tirais.
Je le remerciais intérieurement d'avoir pris la peine de s'être muni d'un silencieux.

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant