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Point de vue de Dante:
Dimanche, une heure de l'après midi. Toujours dans mon bureau depuis ce matin.Essayant de travailler je lâchais furieusement le stylo que je tenais entre les mains. Le tumulte de pensées qui rongeaient mon cerveau ne souhaitait apparemment pas quitter mon corps. Une seule et unique chose planait dans mon esprit,
Elle.
Cette magnifique femme au cheveux brun. Hier avait été et cela depuis très longtemps une bonne journée. Cette fille ne cesser de me surprendre, c'est à croire qu'elle le faisait exprès pour m'impressionner. Quand je la voyais, un sentiment de bonheur s'emparait de moi, c'est comme si tous mes maux disparaissaient par son simple regard. Mais pourquoi réagissais je de la sorte ? Je n'avais pourtant pas ressenti cela depuis près de sept ans. Hier lorsque j'étais à califourchon sur son petit corps frêle, j'avais sentis une tension plus que palpable d'emparer de nos deux corps. Un désir inexprimable mais traverse et pourtant lorsque j'avais enfin mis des mots sur ce sentiment je m'étais retiré. Était ce lache de ma part d'être partit? Je ne savais plus mais ce que je savais était qu'à ce moment là mon envie de l'embrasser n'avais jamais était aussi fort. Mais voilà j'avais résisté à cet envie si soudaine et m'étais détaché d'elle. Une résolution très dur que je regrettais amèrement mais qui était la seule chose à faire. Pour me vider la tête et arrêter de penser à elle je décidais de sortir un peu de mon bureau et de descendre en bas.
Une petite promenade dans le domaine me ferais le plus grand bien. Alors que je me dirigeais vers les jardins, j'entendis quelqu'un crier. Alerté alors je courrus vers ce cri pour y apercevoir,
Cara.
Son visage ensanglée et complètement affolée me percuta de plein fouet. Et même si elle semblait toujours aussi forte, je me précipitais sur elle. Faisant de même en se jetant dans mes bras je l'étreignis comme si ma vie en dépendait. J'entendis plusieurs personne arrivés lorsque je remarquais Gaspard furibond. Je décidais donc de prendre la parole avant lui en regardant l'auteur des maux de ma douce. C'est quand je découvris ce crétin que je détestais depuis qu'il était arrivé que mes yeux changèrent de nuance, ma mâchoire se crispa et mes muscles se contractèrent. Ne me dites pas que cet imbécile avait osé?

-QU'AS TU OSÉ

Gaspard enchaîna.

-Mais que ce qu'il ce passe ici!? Cara tu vas bien!? Tu es en sang.

Me retournant vers elle, je la sentis soudain faiblir. Allant contre sa propre volonté elle lâcha prise, l'adrénaline en décroissance. Je la retenus du mieux que je le pus tout en la serrant très fort dans mes bras.

-Il pas agressé par derrière.

Dit-elle d'une voix dur mais teinté de douleur. Moi qui souhaitais me défouler me le voilà servis sur un plateau. Faisant légèrement craquer ma nuque je me rapprochais alors dangereusement du crétin à terre. Malheureusement me fis arrêter par la douce de voix de la blessée.

-Dante..

Me chuchota-t-elle de sa voix affaiblie,
résigné je ne bougeais plus et resta à ses côtés.

-Est ce que c'est vrai Jake!!?

Hurla Gaspard.

-Oui, Monsieur mais je vais vous expliquer! Je...

-Tu quoi!? Tu est simplement viré! Je ne veux plus jamais te voir ici!

Je pris la parole à sa suite ma voix toujours vibrante d'une colère indéfini. Étais en je en colère pour ce manque de loyauté, ce comportement indigne d'une agence aussi respectable que celle du Versace ou du fait de savoir que c'était elle, qu'on avait agressée? Même si je me persuadais du contraire, la réponse m'apparu rapidement. Grognant tel un chien enragé, je lui crachais des mots durs que j'espérais assez méchant pour que plus jamais il n'ose simplement poser un regard sur elle.

-Et j'informerais personnellement tes parents du comportement effroyable et intolérable dont tu as fait preuve.

Sur ces mots Gaspard et moi aidâmes Cara à quitter ce couloir sous les regards meurtri de tout les autres..
Rapidement nous l'a conduisit à l'infirmerie. L'allongeant sur un lit elle exprima un peu de résistance avant de laisser tomber sûrement lassée de tout cela.

-Cara est ce que ça va?

Je renouvelais ma question voyant qu'elle tardait à répondre. Elle cligna plusieurs fois des yeux comme pour mieux y voir. Le médecin arriva rapidement avant de l'inspecter soigneusement .

-Il a bien ouverte son arcade. Après ce ne sont que des hématomes superficielles ça va aller. Gaspard donne moi une compresse et Dante le désinfectant.

Nous nous attelâmes à la tâche et donnèrent tout à Francesco. Son regard perdu dans le mien elle sourit avant de refermer les yeux.

**

Après une bonne heure de soin, elle s'était endormie et nous l'avions donc laissée. Plutôt Gaspard et Francesco étaient partis. Quant à moi je n'avais pas bougé et je me trouvais toujours sur ce maudit fauteuil devant ce maudit lit ou reposée ma belle.

Mais à quoi joues tu mon vieux?

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant