Versace: Agenzia Segreta

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-Elle est plus lourde que dans mes souvenirs!

La mallette que j'avais sortis du coffre reposée maintenant sur mon lit.
Agenouillée devant celui-ci et face à ma malle je défis les crochets.

-Eh bien.

Souffla Dante toujours derrière moi.
Mes lames toutes plus fines les unes que les autres mais plus aiguisée qu'un couteau de boucher prenaient plus de la moitié de la valise. Téléphones prépayés, passeport, cash, flingues,
mais aussi quelques photos prônaient à l'intérieur. J'effleurais des doigts une des photos avant de refermer brutalement la majestueuse malle noire.

-C'est bon on peut y aller.

Dis je en me dirigeant vers l'entrée et en enfilant maladroitement mes chaussures.

-Je ne savais pas que tu avais tout un arsenal chez toi.... en plus de ta bibliothèque.

Fit-il entre guillemets.

-Tu l'as découvert?

-Je suis un pro' bella.

Levant les yeux en l'air je jurais entre mes dents. Nous ressortîmes alors de l'appartement pour rejoindre le 4x4.
Dans la voiture Dante la mine inquiète me demanda.

- Pourquoi as-tu autant d'armes? Et pourquoi t'intéresse tu tant à celle ci?

Dit-il en prenant la direction de l'aéroport. J'haussais nonchalamment les épaules en tournant la tête vers la fenêtre.

-J'aime bien les armes. J'ai toujours aimé les magner, les nettoyer, les observer, c'est mon truc.

Finis je par dire honnêtement.

-Tu me diras mes questions ne sont pas si idiotes. C'est plutôt anodin pour une jeune fille de s'intéresser à de telles activités.

Il me prit de court mais je répondis tout de même.

-Mon père. C'est mon père, qui m'a tout appris. Je me suis juste perfectionner avec le temps voilà tout.

Le froid que j'avais malencontreusement installé prit fin lorsque nous sortîmes du véhicule pour entrer dans l'aéroport.

-Viens, on va enregistrer nos bagages.

Me dit-il en prenant une de mes valises. Enfin dans l'avion Dante à mes côtés. Je posais nonchalamment ma tête contre son épaule.

-Désolé pour tout à l'heure, je ne voulais pas te faire raviver de mauvais souvenirs.

Répliqua t-il en caressant mes cheveux.

-Ce ne sont pas des mauvais souvenirs, au contraire.

Je lui souris tristement, jusqu'à sentir ses lèvres se poser sur les miennes.
Instinctivement, comme un réflexe je répondis à son baiser.

-Ce n'est pas bien....

Arrivais je à lui dire entre deux baisers.

-Tu ne va pas recommencer..

Répond t-il à son tour en arrêtant tout mouvement.

-On travaillent la.

Il reprit ses baisers comme si de rien était.

A moitié endormie contre son épaule, je sentis enfin l'avion se poser au bout de 3h30 de vol. Un froid glaçant me transperça soudainement le corps.

-Chérie bienvenue en Russie.