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Ça y est nous étions vendredi, le jour du test final. Dante n'avait rien voulu m'avouer sur le thème de cette mission,
je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre ce qui ne faisais qu'augmenter mon niveau d'anxiété.
Tout ce que nous avez dit Gaspard était  que je cite « c'est aujourd'hui que nous déterminerons qui de vous deux est la plus loyale » Des paroles bien mystérieuses. J'avais vu Dante se crisper à ces paroles. Cela ne sentait vraiment pas bon du tout. La seule information que j'étais arriver à lui extirper était je cite une nouvelle fois « sois forte ». Super rassurant! Attendant les instructions qui nous amènerait faire notre dernière mission je me trouvais en cette instant dans le jardin. Marchant tranquillement tout en profitant des quelques rayons de soleil je n'entendis pas tout de suite les pas derrière moi. C'est lorsque que cette personne écrasa des graviers un peu trop fort avec son pied que je me retournais brusquement. Mais...
Trop tard.
L'inconnue me tenait déjà fermement contre lui, un chiffon imbibée d'éther sur la bouche. Je perdis alors connaissance dans la seconde suivante... Lorsque je sortis de la torpeur dans laquelle je me trouvais, j'observais les lieux.  J'étais dans une cave sombre, froide et miteuse. Accrochée au mur attaché par des chaînes j'étais tel un chien que l'on punissait. Ma vue était trouble mais j'arrivais lentement à m'habituer à l'obscurité. Mais dans quelle merde étais je? Quelqu'un entra alors dans la pièce. Un homme, je ne vis pas son visage puisqu'il portait une cagoule.
Carrure imposante, musculature achevée. Ouais. J'allais m'en prendre plein la gueule quoi.

-Salut ma jolie je...

Commença t'il mais je le coupais déjà en vu du ton et de l'adjectif dont il venait de me qualifier.

-Déjà tu vires le « ma jolie » et je te promets que si tu oses me toucher ne serait-ce qu'un seul cheveu je te tranche la gorge.

Et là il fit la bêtise qui lui coûterait la vie. Il m'envoya une droite assez violente pour me faire me retourner pendant un moment.

-Bah voilà, t'est mort abruti.

Et encore une droite. Bordel il ne plaisantez pas celui là !
En mon fort intérieur je fis taire mes instinct rebelles pensant que sinon je ne ferais pas long feu. J'allais donc essayer d'être un peu plus coopérative .

-On va reprendre du début, tu veux bien ma jolie?

Me dit-il d'un ton sarcastique. Serrant les dents pour éviter de lui cracher à la figure je ne répondis pas à sa provocation. Oh je sens que nous n'allons pas très bien s'entendre tout les deux..

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant