Versace: Agenzia Segreta

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Une vague de tristesse et de vieux souvenirs, enfouient depuis des années, ressurgissèrent et c'est avec douleur que je du retenir mes larmes. Essayant de chasser le tumulte d'émotions qui me traversaient j'avalais cette boule qui ne semblait vouloir quitter ma gorge. Croire en paroles d'inconnus ne m'étais pas habituel cependant lorsque je me perdais dans la profondeur de son regard je voyais. Je voyais cette lueur de regret et de tristesse. Tout n'était que vérité et c'est en effet ce qui me blessait le plus. Aurais je aimais ne jamais rien savoir? Moi qui m'étais toujours demander dans quelle circonstances mon géniteur avait sauver le monde. Un sacrifice? Tout ceci semblait si poétique pour un Vitale. Étions nous destiner à valser avec la mort? D'une voix malgré moi brisée je m'élançais.

-Est ce....... Est ce pour cela que nous n'avions pu rapatrier le corps ?

Sans lui laisser le temps de répondre mon chagrin se transforma en haine.

-Nous avons enterrer un cercueil vide parce que le corps de mon père a été déchiquetée par une putain de bombe?

Demandais-je plus moi que pour lui. Alors que déjà des assauts de colère se projetaient. Gardant son calme c'est d'un air affligé qu'il hossa tristement de la tête.

-Ton père, il c'est sacrifié, pour me sauver, pour sauver sa patrie. Depuis ce jour je me suis promis d'en faire de même, ne pouvant  plus malheureusement le faire pour lui je le fais pour sa famille. Toi, ta mère, j'ai toujours veiller sur vous et sur toi plus particulièrement, Cara.

-Et pourquoi?

Demandais je la gorge toujours aussi serrée. Alors qu'allant de surprise en surprise je fulminais.

-Car tu vois ta mère, n'a jamais provoqué le parrain de la mafia italienne, ou n'a jamais r.....

-C'est bon j'ai compris. Alors depuis dix ans, vous nous espionner sans que je ne m'en rende compte c'est bien ça!?

-Je ne vous espionne pas, je veille sur vous.

-Ah oui, jusqu'à savoir quel café je bois?

Sur ma dernière phrase, le serveur apporta ma boisson, je le remerciais avant d'en prendre une grosse gorgée.

-En fait, je n'ai même pas envie de plus d'explication, j'ai juste besoin de savoir pourquoi sortez vous de l'ombre maintenant?

Dis-je d'une voix lasse et monotone, toute colère ayant était dissipé dans ce café trop sucré.

- Et bien déjà, tu m'as beaucoup influencer, puisque je t'ai légèrement sauver la mise hier soir et...

-La vérité.

-C'est la vérité, mais de toute manière je serais sortis de l'ombre comme tu dis, bien assez tôt, car nous sommes dans la période de recrutement.. Je pense qu'il est temps de tout te révéler.

Il s'arrêta une nouvelle fois, puis reprit en se levant.

-Mais pas ici.

Il s'approcha alors de moi, mit une main sur mon épaule, me sourit, puis s'en alla.
Mais?
Il ne m'a pas dit, où, nous devions nous revoir. Je touchais mon épaule, où, il y à quelques secondes, sa grande main était posé et remarquais un plis anormale sur ma veste. Amenant alors ma main dans l'intérieur du blouson a la recherche du corps étranger, mes doigts entrèrent soudainement en contact avec un morceau de papier.
Je le pris et y trouva inscrit en grosse lettres: "VERSACE: Piazza di Spagna, 12, ang. Via di San Sebastianello" .
Je ne savais pas comment il avait fait, mais ça, c'était du grand art.
Me levant de ma chaise, je payais avec le billet qu'il avait laissait et partis en direction de la boutique.