Versace: Agenzia Segreta

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Enfin! Il était 4h07 et je venais de finir mes deux valises qui étaient d'ailleurs pleine à craquer. J'étais arrivée à faire rentrer trois de mes manteaux en fourrures et les trois toques qui allaient avec, en plus de la moitié de mon dressing évidemment. Descendant les escaliers, marche par marche avec les deux valises en main, je sentis une main stopper mes pas.

-Tu aurais pu m'appeler.

Me dit Dante une moue énervé en me prenant les deux valises des mains.

-Pourquoi faire? Je suis pas manchot.

Il descendit les marches avec une facilité déconcertante.

-Tu es prête?

-Pas tout à fait, est ce qu'on pourrais passer chez moi s'il te plaît ?

-Pourquoi que te manques t-il?

-Du matériel très important.

-Et on ne pourraient pas l'acheter en route?

-Non allez... s'il te plaît.

Dis je en lui faisant des yeux de chien battu. Il souffla en jurant d'une voix basse mais finit par céder.

-Merci!

Alors que nous allions passer le pas de la porte, Gaspard nous interpella.

-Attendez, j'ai oublié une chose.

Dit-il en me tendant une bague.

-Tient Cara, tous les agents du Versace ont leurs bague, voilà la tienne.

-Merci monsieur.

Dis-je en enfilant la chevalière ou un V y était gravé. Gaspard fit une accolade amicale à Dante en nous souhaitant bonne chance. Nous finîmes enfin par entrer dans la voiture.

-Pas besoin que je te donne mon adresse.

Dis-je ironiquement sachant pertinemment qu'il le savait déjà, d'autant plus que j'étais certaine que c'était lui qui était entrer chez moi pour récupérer mes affaires . Il sourit légèrement en quittant la propriété.
Arrivée devant chez moi, je descendis de la voiture et sortis mes clés. Ma maison m'avais manqué même si à première vue elle paraissait froide et sans effets personnels exposés, c'était mon chez moi. Comme à mon habitude je retirais mes chaussures même si je ne restais pas longtemps.
Vielle  habitude.

-Tes chaussures.

Dis-je à Dante sans même prendre la peine de me retourner.

-Nous ne sommes pas là pour....

Je le coupais avant même qu'il n'eut le temps de grogner.

-Enlève, point.

Je l'entendis jurer une nouvelle fois puis céder.

-Bon prend ce qu'il te manque et allons-y, notre avion pars dans moins d'une heure.

Je me dirigeais donc vers ma chambre.
Tâtonnant pieds nue le sol, j'entendis enfin le parquet craqué signe que c'était la. Je m'agenouillais alors et enlevai le morceau de plancher que j'avais eu tant l'habitude de soulever.
Il apparu alors un coffre, mon coffre, avec son code, à six chiffres.

24.11.08

Une date inoubliable malheureusement effroyable..