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La douleur qui me lança provoqua mon éveil instantané. Me trouvant dans l'obscurité j'haletais alors que mes yeux semblait se fondre avec le noir. Que se passait il? Ou me trouvais je? Les souvenirs des dernières heures apparurent alors dans un flash-back. Automatiquement je déposais mes mains sur les blessures qu'on m'avez infligé. Je compris donc d'où venait ces atroces douleurs. Observant la pièce dans laquelle je me trouvais je remarquais rapidement la nature du lieu. La fenêtre de la chambre semblait ouverte, il faisait donc nuit. Me relevant avec la plus grande des précautions je sortis à pas de loups de cette chambre qui semblait être aussi grande que le dortoir où je dormais depuis plusieurs semaines. À présent dans un couloir illuminé je constatais ne plus être dans les vêtements de la veille. Qui avait eu l'audace de me toucher? Ma Puillon contre ce mur je suis libre également. Alors que je passais devant un miroir j'observais mon reflet qui pour dire vrai était aussi effroyable que la couleur de mon teint. Faisant demi tour je retournais dans la pièce sans laquelle je m'étais réveillée. Comment avait ils pu me faire ça? Les services secrets semaine aient une loyauté sans faille et c'était tout bonnement compréhensibles. Mais était on obligé à en arriver à de telles extrêmes? J'aurais pu y rester! Est ce que ma vie était aussi futile à leurs yeux? Il m'avait tout de même planter à coup de couteaux et flinguer! A l'aide mes deux mains je me mis à tâter le mur dans l'espoir de trouver l'interrupteur. Au bout de quelques secondes je le trouvais et allumais alors. La pièce était immense et tout ce luxe m'offusquais. Que pensaient ils? M'acheter avec de beaux objets? Qui étais je moi? Cherchant une veste ou peut être d'autre vêtements. Je trouvais rapidement un dressing emplit de tout mes vêtements. C'est à dire tout ce qui ce trouvais dans mon appart. Quelle était cette plaisanterie? Enfilant avec douceur un pantalon puis un pull je sortis définitivement de cette chambre. A chacun de mes pas ma colère s'accroissait. Une fureur mélanger par un mal être et une déception. Quelle bande d'enfoirés.J'arrivais telle une furie dans le bureau de Gaspard, sans grande surprise Dante s'y trouvait aussi. Des qu'il entendirent la porte claquer, ils se retournèrent vers moi.

-Cara, enfin réveillé, tu va mieux?

J'émis un rire ironique. Dante me regardais toujours sans broncher,
le regard dur, inquiet mais triste à la fois.

-C'est une plaisanterie j'espère?

Le directeur se racla la gorge, en reculant de son imposant fauteuil en cuir.

-Je sais que cela peut paraître un peu extrême mais nous avions besoin de cette obstacle pour confirmer ton implication dans cette tâche.

-Cette tâche? Non mais je rêve! C'est bon quoi c'est juste un putain de poste pour une putain d'organisation! Non mais vous êtes allé jusqu'à me torturer pour une histoire de loyauté!?

Personne ne pipa mot. Je fixais alors l'homme qui occupait toutes mes pensées.

-Vous m'auriez laisser jusqu'ou comme ça?

Dis-je d'un ton plus bas, la voix brisée.
J'avais envie de pleurer en pensant que l'homme pour qui je ... je n'y arrivais pas à y croire. Retenant difficilement mes larmes je ravalais avec difficulté la boule qui se formait dans ma gorge.

-J'en veux pas de votre putain de poste.

Crachais-je en sortant violemment du bureau.

Point de vue de Dante:

Elle venait de partir, les larmes aux yeux. J'aurais tellement voulue éviter cela mais c'était impossible, personne n'éviter ce test, il était obligatoire et déterminant. Mais cette culpabilité qui me rongeait me rendait fou, fou de rage. Mais en vers moi, moi et moi seul.

-Vas la voir. Elle a besoin d'un petit moment pour s'en remettre. Mais je l'a veux dans cette équipe, elle est de loin une de nos meilleures.

J'hochais positivement de la tête, cela était déjà prévue. Il fallait maintenant que moi je me fasse pardonner.

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant