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Me fixant de son air impassible il caressa mes cheveux. D'une voix neutre il pronnonça.

-Ils sont morts?

-Qui ça?

Répondis je presque instinctivement.
Sans me répondre il effleura ma blessure du bout de ses doigts.

-Bien sur que oui. C'était bien lui. Il ne m'avait pas oublié manifestement.

Il m'embrassa le front et remonta la couverture sur mon corps.

-J'ai appeler Gaspard. Je lui ai parlé de ce soir et lui ai transmis toutes les informations que nous avions, après que Lombardi ai fait son travail nous avons appris que l'adresse qui nous a été donnée nous mène à un entrepôt abandonnée qui sers de point d'échanges pour des simples mafieux de seconde zones.

-En gros?

-En gros rien d'anormal.

-Et donc on est censé faire quoi pendant ce temps là?

-Et bien toi tu va te reposer et moi je vais veiller à ce que tu le fasses.

-Ah non!

-Quoi non?

-Je ne suis pas un légume et puis nous sommes à Moscou quand même on peut visiter!

-Tu veux vraiment te fatiguer à visiter une ville que tu as déjà vu?

-Comment tu sais que je suis déjà aller à Moscou?

-Je te rappelle que je veilles sur toi depuis un bon moment déjà.

-Tu veux dire que tu m'espionne depuis un bon moment déjà.

-Je...

Il allait répliquer mais ne lui en laissant pas l'occasion je déposais mes lèvres sur les siennes.

-Je sais, c'est bon.

Lui dis-je en me blottissant dans son cou. Plus d'une heure que Dante c'était endormi, c'est que le monologue de répression ça fatiguait! Pour ma part je n'étais pas si fatigué que ça, pour éviter alors de réveiller le paresseux à mes cotés, je me relevais délicatement. Premièrement pour mon bien à moi, n'oublions pas qu'il y avait à peine quelques heures je m'étais faite planté par un détraqué. Quand on y pensait cela en devenait presque une habitude chez moi! Deuxièmement pour le sien, bien évidemment. Enfin debout j'attrapais le peignoir blanc posé sur le fauteuil et l'enfilais. Je sortis de la chambre et descendis jusqu'à la cuisine. A cet instant la, je tuerais pour un plat de pâte. À peine quelques jours que j'avais quitté mon pays de naissance qu'il me manquais déjà. Bien sur ce n'était pas la première fois que je le quittais et des fois pour une durée indéterminée mais la.. Je ne savais pas c'était différend, cette mission je ne la sentais pas. J'avais comme on pourrait dire un mauvais pressentiment qui m'obsédais depuis que nous avions quitté l'Italie. Perdue dans mes pensée, je fis malencontreusement tombé le verre que je venais à l'instant de remplir.

-C'est pas vrai..

M'abaissant lentement pour ramasser les débris de verre je me fis arrêter par une main. En relevant la tête je m'aperçus que c'étais simplement Dante, à moitié réveiller et torse nue.

-Ne te baisses pas tu va ré-ouvrir ta blessure.

Sans protester je restais à ma place pendant que lui ramassait les morceau de verres éparpillés un peu partout sur le carrelage. Lorsqu'il eu finit il m'attrapa la main et me ramena dans la chambre. Encore une fois et pour ma part sans protester il me recoucha avant de me prendre dans ses bras. Et encore une fois ce sentiment de bien-être s'empara de moi avant de me laisser tomber dans les bras de Morphée..

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant