Versace: Agenzia Segreta

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Cela faisait une heure que j'étais devant le café, cachée si on pouvait le dire, je l'observais. Il était assis à une table, dégustant une boisson qu'il avait commandé depuis que j'étais arrivée.
M'assurant que l'endroit où je me trouvais n'était pas un traque nard j'attendais. Mieux valait rester prudent.

Je me demande bien qui
tu essayes de convaincre la..

Avalant une gorgée de son latée il attrapa son téléphone puis porta l'appareil à son oreille. Au même moment, mon propre cellulaire se mit
à vibrer dans ma poche.
Coïncidence?
"Numéro privée"
Je décrochais et fus mi surprise
mi amusée de découvrir la voix
de celui que j'espionnais depuis une heure. Je le regardais et remarquais que lui aussi me regardait à présent.

-Je pense qu'une heure pour m'espionner est amplement suffisant,
ne pensez-vous pas?

Voyant que je ne répondais pas,
il poursuivit.

-Que diriez vous de venir me rejoindre maintenant?

Tout en raccrochant, je me levais pour le rejoindre. Lorsque j'arrivais au niveau de sa table, il se leva
en m'indiquant d'un geste de la main la chaise en face de lui. Prenant place, il se rassit et appella le serveur.

-Que dîtes vous, de recommencer
depuis le début ?

Commença t-il de sa voix rauque.
Hier je ne l'avais pas bien vu mais
maintenant, je remarquais,
qu'il ressemblait au parfait exemple du
bel italien: séduisant, grand, brun et aussi musclé. Tout pour charmer une femme. Dommage que je ne sois pas
ce genre de femme.

-Commencez alors par vous présenter ce sera déjà un bon début.

-Oui vous avez raison.

Débuta t-il, suivie d'un toussement.

-Je m'appelle Dante Pasini et vous?

Dante
Dante
Dante
Dante

-et vous?

Redit-Il, me voyant les yeux dans le vide.

-Cara Vitale, mais vous le savez déjà.

Ne puis-je m'empêcher de rajouter.

-Il est vrai.

Redit-il suivie d'un nouveau toussement. Je ne compris que trop tard les raisons de son malaise. Gênée à mon tour je déblatérais mauvaise.

-Bon on ne va pas y aller par quatre chemins, pour qui vous travaillez?
Pourquoi vous n'apparaissez sur aucun logiciel de reconnaissance spatiale?
Et que-est-ce que vous me voulez?

A l'affût de toutes ces questions, il sembla se détendre. Il sourit, pendant que le serveur vint à notre table, il commanda alors à ma place un cappuccino.

-C'est bien ce que vous buvez?

Me dit-il pendant que je déglutissais.

-Je.. Mais c'est quoi votre putain de problème. Vous êtes qui bordel?

Comme si il ne m'avait pas entendue il débuta son discours.

-Il y a dix ans maintenant, à l'âge de mes dix sept ans, je suis entré à l'armée de terre, dans le cinquième régiment des Monte Cervino, oui Cara, dans celui de ton père, il était notre colonel, c'était un homme droit, bon, juste et malgré son autorité, il était très respecté.
Un jour alors que nous allions
comme tous les jours, vérifier le terrain, nous avons été pris dans une embuscade, plusieurs bombes ont éclatées. D'abord nous entendions, une sorte de sonnerie qui retentissait deux fois, puis l'explosion. J'étais aux côtés de ton père pendant une attaque et en l'espace d'un instant, une première sonnerie à retentit à mes côtés, nous avions tout les deux tourner la tête vers la grenade et....

Il s'arrêta, un voile passa devant ces yeux.

-Et...?

Continuais-je instantanément.

-Et puis ton père s'est jeter, sur la bombe.