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-On sort?

Dis-je à Dante qui était au téléphone depuis au moins une demi-heure avec Gaspard. Il me fit un signe de la main qui voulait dire je crois  « attends deux minute ». Je soufflais une énième fois.
Cela devait faire environ vingt fois et je n'exagérais pas qu'il me faisais la même chose. Je suis sur que ce n'était qu'un prétexte pour m'éviter de sortir. Si encore cette conversation téléphonique qui plus est entrain de s'éterniser était intéressante d'accord.
Mais cela faisait depuis le départ qu'il n'échangeait que de simples formalités des plus futiles.
Ayant dépasser mon cotât de patiente je me levais et enfilais mon manteau noir.

-Très bien, je sors avec Varlam alors.

Je n'eus à peine le temps d'atteindre la porte que je me fis arrêter par une forte pression venant d'attraper mon poignet . Je me retournais pour y découvrir un Dante qui je croyais à présent furieux.

-Je te rappelles plus tard j'ai un problème à régler.

Dit-il à son interlocuteur tout en me jetant des éclairs noirs.

-C'est moi le problème?

Lui dis-je en me retirant de sa prise. Pardon je répète « en essayant de me retirer de sa prise ». Mais malheureusement je ne pensais pas qu'il était du même avis, puisqu'il ne desserrer aucunement sa prise. Au contraire il m'attira à lui, me collant à son torse.

-Tu vas me rendre fou.

Me dit il avant d'embrasser avec force la fragile peau de mon cou. Partagée entre désir et douleur je me laissais finalement faire, le désir l'emportant. Lorsqu'il eu finit de marquer ma peau il me relâcha et enfila à son tour sa veste.

-C'est une plaisanterie ou tu viens de me faire un suçon?

Répliquais je quelques instants réalisant peu à peu la raison pour laquelle les lèvres de Dante étaient quelque peu rougies.

-Mais je suis pas un bien immobilier!

Ralais-je en rabattant le col de ma veste sur mon cou.

-Je n'ai jamais dit que cela faisait office d'acte de propriété mais si cela peut empêcher certains hommes de t'approcher je suis preneur.

Dit-il d'un sourire charmeur. Tout en lui lançant un regard qui en disais long sur mon état actuel je sortis de l'agence sans même l'attendre. Ce n'est que quelques secondes plus tard que je le sentis et l'entendis marcher à mes côtés.

-Tu ne peux pas m'en vouloir d'être protecteur.

Je m'arrêtais net et le fixais intensément. Un duel visuel dignes de deux lions débuta.

-Tu n'es pas protecteur, tu es dominateur, possessif et agaçant!

Répondis je sur un ton cinglant.

-Et fou amoureux de toi.

Me dit-il d'un ton charmeur espérant me faire tout oublier d'un simple regard amouraché. Ce qui marcher à moitié je devais l'avouée.

-Je te hais.

Lui répondis je finalement. En d'autres termes j'abandonnais la partie, perdante. Il m'attira contre lui et m'embrassa fougueusement. Allons donc visiter cette si froide ville de nos cœur tant réchauffés par l'amour..

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant