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Arriver devant la boutique, j'observais les magnifiques costumes trois pièces qu'offraient les vitrines. Il était quinze heures et le magasin était presque vide.
Lorsque j'entrais, une vendeuse s'empressa de venir à ma rencontre. La remballant le plus calmement du monde, je lui demandais où est-ce que je pouvais trouver Mr
Pasini. Au prononcement de ce nom son expression changea et ses traits se durcissèrent pour afficher un visage beaucoup plus professionnel. Rien
avoir avec l'expression niaise dont j'avais eu le droit en rentrant. Elle répondit alors t-elle un automate en me demandant de la suivre. Elle n'attendait pas que je réponde et partis dans l'arrière boutique, moi sur ses talons. L'endroit où m'amèna la vendeuse était une sorte de réserve ou tout un tas de vêtement étaient éparpillés dans toute la longueur de la pièce. Sans comprendre elle partir, me laissant seule, ici, elle referma la porte. De je ne sais où alors Dante apparu.

-Mais vous sortez d'où vous?

-De là.

Me répond-il. Comme si cela était évident en me montrant, un miroir de deux mètres de long que je n'avais même pas remarquée.

-Ah, oui, bien sûr.

Le regardant de travers, je reculais légèrement, sois il est complètement taré, sois il est complètement taré.
J'hésite.
Il avait l'air néanmoins de s'amuser de mon incompréhension. Posant une main sur le miroir il le poussa, celui-ci
t-elle une porte s'ouvrit soudain devant mes yeux ébahis. L'homme si engouffra pendant qu'émerveillée je le suivis. J'avais toujours aimé, les pièces secrètes, ça c'était vraiment mon truc!
Lorsque j'entrais, je découvris une pièce qui ressemblait réellement à un bureau.

-Ce n'est pas vraiment un bureau, n'est ce pas?

-L'entrée est peu conventionnelle,
je l'admet, mais si c'en est un.
Asseyez vous, je vous en prie.

Me dit-il en me montrant le canapé.
Je m'attellais à la tâche et lui,
s'établit sur le fauteuil en face de moi.

-Comme je disais tout à l'heure l'endroit est peu conventionnelle mais je vais quand même tout expliquer ici.

Je ne répondais pas bien trop occupée à penser. Cette situation était si in bâte due et surprenante que c'est régulièrement que je me pinçais le bras. Ne soyons jamais trop prudent l'arme avec laquelle je jouais dans ma poche me brûlais mais je savais que s'il faisait un mouvement de travers je le ciblerais. Prenant mon silence pour un oui il débuta d'un ton sérieux.

-Je suis un agent secret, j'ai été recruté après mon service militaire par l'ancien propriétaire de cette boutique, qui m'a amener comme je le ferais pour toi, j'espère, à l'agence. Cette agence, l'agence du Versace est un service secret dont personne ne connaît l'existence, quand tu rentres dans l'agence, tu n'es plus fiché dans les reconnaissance spatiale de la police ou dans les force de l'ordre, tu, concrètement, n'existe plus. Ne t'inquiète pas tu garderas toujours ton identité, enfin si tu acceptes. Nous y voilà, Cara, je veux te recruter pour entrer dans l'agence Versace.

-Pourquoi?

Demandais-je simplement toujours sur mes gardes.

- Avant que tu ne penses, que ce soit par rapport à ton père ou autre, je t'arrête tout de suite. C'est vrai que te surveiller m'a permis de me rendre compte de tes capacitées ainsi que de tes qualités, mais le fait que j'ai connus ton père, n'a strictement rien à voir avec ton recrutement, je te l'assure.

-Alors, vous voulez que, moi, je devienne une sorte d'espionne pour une agence inconnue, c'est ça ?

- C'est à peu près cela, oui.

-Je suis désolée, mais ce n'est pas possible.

Dis-je en me levant précipitamment alors que déjà le mot engagement et responsabilité me faisais vriller.

-Vous savez, ce que je vois, quand je vous regarde?

La voix forte qu'il avait utiliser pour m'apostropher suffit à capter mon attention. Les yeux dans les yeux c'est avec empressement qu'il rebondit.

-Je vois du gâchis, une jeune femme
pleine de compétences, pleines de qualités, mais qui n'est pas capable de tenir un engagement. Tout ce que vous entreprenez, est voué à l'échec, puisque vous n'irez pas jusqu'au bout.

Mes sourcils se froncèrent et ma mâchoire se contracta à ses mots dur mais vrai.

-De quoi je me mêle, vous n'êtes personne, vous ne me connaissez pas.

-Ah, oui? Je me trompe donc? Mais pourquoi alors avez vous arrêter vos
compétions, ou pourquoi après votre première année dans l'armée de l'air avez vous abandonnée, avec des notes qui plus est, dépassant l'entendement. Vous êtes intelligente, studieuse et maîtrisant pratiquement parfaitement l'art du combat. Donc pourquoi persistez vous à vous enterrée dans une vie qui n'est pas la votre?

Ma tête se baissa automatiquement à l'entente de ses vérités qui m'étaient balancés au visage. Cette homme en savait plus sur moi, que je n'en savais moi-même. Quel ridicule, comme prise dans le sac je n'osais rencontrer son regard. Que m'arrivais t il? Étais gênée? Mais de quoi le pourrais je? Avais je honte? Plonge dans l'incompréhension je ne le vis pas se relever. Lorsqu'il fut face à moi c'est de son index qu'il releva mon menton. Capturant soudain mes yeux dans son hypnotisant regard noisette, il proclama.

-Alors, est tu prête à changer ta vie et à accomplir ton véritable destin?

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant