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Commençant réellement à manquer d'air, je ne mis que quelques secondes à m'effondrer au sol en suffoquant.
Allongée par terre la respiration haletante je tournais la tête vers Dante qui à présent n'étais plus seul mais accompagnée de ce que je croyais la moitié des agents du Versace du monde. Sérieusement comment avait-il fait pour ramener autant de personnes en si peu de temps? Je le vis s'activait au côté de Gaspard, fou de rage.
Malheureusement lorsqu'il tourna une nouvelle fois sa tête vers moi et qu'il m'aperçut aux portes de la mort il tomba à genou. Ce fus la première fois que je le vis aussi faible et cette vision de lui me brisa le cœur. Gaspard me regarda peinée tout en s'abaissant au niveau de Dante. Il hocha de la tête tout en mettant son poing sur son cœur signe d'un dernier au revoir à un soldat tomber au combat. Mon corps prit de soubresaut claquait avec violence contre le sol dur. Malgré cela je ne rompis jamais le contact visuel que j'avais avec Dante. Était-il égoïste de ma par de lui faire subir cette vision horrifiante de moi? Peut être bien.
Mais au fond de moi et même si j'essayais dans les tréfonds de mon être et de mon âme de me persuader que je n'avais pas peur, au fond de moi j'étais terrifiée. Terrifiée de ne plus jamais sentir ses bras m'enlacer avec fermeté ou de ne plus jamais l'entendre me dire à quelle point je suis magnifique ou à quelle point il était déçu de ne pas m'entendre dire qu'il était le mec le plus canon de la terre. Je ris intérieurement. Lorsqu'il m'avait demander cela nous avions finis par terre assommé tout les deux par la multitude de coussins éparpillés au sol du fait de notre précédent jeu qui consistait à ce les balançaient à la figure. En plus de me sacrifiais je devais souffrir c'était vraiment injuste! Ma respiration saccadée je peinais à aspirer quelque bouffées d'air qui me tenait en vie à mon plus grand malheur. Bon sang que cela faisait mal! Dans un dernier espoir Dante me dicta des ordres que j'essayais tant bien que mal de réaliser. Je devais aller fermer la boîte contenant le virus virulent. Dans un effort surhumain qui prit pratiquement mes dernières forces j'arrivais à me relever pour fermer cette dernière. Mais malgré que cette bactérie meurtrière ne se propager plus, l'air du laboratoire était tout de même infecté ce qui ne fis qu'augmenter ma souffrance. Alors dans un dernier effort qui scellerais à jamais mes paupières j'arrivais à partager les sentiments que j'avais à l'égard de l'amour de ma vie.
Dans LE dernier effort de ma vie je lui dis:

Je t'aime.

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant