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Samedi soir 18h00. Sortant de la douche, je portais mon attention sur la robe et les chaussures que venait de m'apporter blondy. Je devais malgré moi l'avouer, cette catin avait du goût.
Une somptueuse robe sans manches,
coupe sirène prônait face à moi. Le buste légèrement dentellé, la soie servant de tissus et la couleur rouge coquelicot donner à la robe ce côté sexy mais très classe. Au pied du lit se trouvait une paire d'escarpins noir,
un ensemble parfait me disais je tout en me dirigeant vers la gigantesque coiffeuse. Séchant mes cheveux je les peignais puis les bouclais. Je me fis par la suite une queue de cheval et
m'attaquais par la suite au maquillage.
Sachant pertinemment mon expérience inexistante dans la matière et cela en cause d'un total désintéressement de ma part dans cette activité que je trouvais sans intérêt et d'une perte de temps incalculable., sans oublier d'un ennuie mortel. Je me résignais donc à appliquer un simple coup de mascara sur mes cils accompagné d'un bon coup de rouge à lèvre de la même couleurs que ma robe. Ma toilette fin prête, je mis mon porte jarretelles afin d'y glisser quelques lames. J'en mis une aussi dans mes cheveux, pour un inexpérimenté elle ressemblait à une broche. Par la suite j'enfilais ma tenue.
Réajustant mes cheveux je sortis de la chambre. Descendant les escaliers avec prudence je fis attention a chacun de mes mouvements. La robe était vraiment très longue et ce serait véritablement un gâchis que d'abîmer ne serait-ce qu'un millimètre de ce magnifique vêtement. Arrivée en bas,
j'aperçus Dante, lui aussi toujours aussi élégant. Il portait un costume noir avec un mouchoir rouge dans sa poche s'accordant parfaitement à ma tenue.
Celui-ci me regarda avidement et je remerciais le ciel de ne pas être seule en sa compagnie de peur qu'il ne me dévore sur le champ. À ses côtés se trouvais évidement notre très cher Irina et monsieur pot.de.colle, mais quel magnifique duo formaient-ils!

-Cette robe te va presque mieux qu'à moi.

Dit blondy hypocritement.

-Elle me va mieux qu'à toi, sans l'ombre d'un doute.

La corrigeais je, un sourire forcé au visage.

-Tenez.

Dit Varlam en me tendant des clés de voiture. Lui aussi me dévisager ce qui était plus qu'agaçant. Je récupérais les clés et sortit de l'agence. Suivit de près par Dante. Sans même me retourner je lui balançais les clés. N'ayant pas entendue celle-ci s'écraser au sol j'en conclus donc qu'il les avait rattraper en vol. Dès que Dante appuya sur le bouton « ouvrir ». Une magnifique Ferrari rouge clignota. Sans plus attendre nous nous y engouffrâmes.

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant