52

2.1K 125 0
                                    

-On voit au moins que c'est pas elle qui a fait la déco.

Chuchotais-je à Dante.

-Et pourquoi?

Me dit-il sur le même ton, visiblement exaspéré.

-Parce que c'est classe.

Je sortis de la voiture pour admirer la vue. Un majestueux établissement prônait face à moi, un peu plus petit que l'agence en Italie mais pas mal quand même. Je récupérais mes bagages et avançais vers l'entrée.
Un homme nous attendais, l'âge de Dante je dirais, blond, yeux bleu, pas du tout mon style.

-Bonjour madame Vitale.

Me dit-il en me tendant sa main. Je lâchais une de mes valises et le lui serrais. Dante arriva derrière moi et serra lui aussi la main de l'homme.

-Monsieur Pasini ravi de vous revoir.

- Bonjour Varlam.

-Entrez, je vous en prie. Oh et laissez moi ça.

Répliqua t'il en me prenant des mains les deux valises.

-Oh merci.

Il me lança un sourire charmeur avant de nous diriger vers un somptueux salon.

-Asseyez vous.

Dit-il en désignant les nombreux canapés. La blonde fidèle à elle même s'essaya précipitamment aux côtés de Dante. Je le fixais alors, incrédule. Non mais c'est une plaisanterie? Il me fixa comme s'il n'avait pas le choix et qu'il ne pouvait rien faire. Il tapota alors la place libre à sa droite. Je lui souris de toute mes dents et alla m'assoir à côté du blond. Sa mâchoire se crispa automatiquement. Ça va être sympa ce séjour!

À présent dans ma temporaire chambre. J'ouvrais mes valises agenouillée au sol. Varlam et blondy nous aviez donner quelques explications enfin surtout à moi, sur leur réel rôle dans cette affaire. Et bien après maintes et maintes recherches,
j'en étais arriver à la conclusion qu'il ne servait pratiquement à rien. Ils allaient seulement nous fournir en matériel, nous loger et au cas où nous servir en renfort. En gros c'est Dante et moi qui faisions tout le travail.

-Varlam te plaît?

Sursautant légèrement je me retournais vers celui qui hanter mes pensées. Dante, sur le pas de la porte, appuyée négligemment sur celle-ci me regarder froidement. Je lui répondis sur le même ton.

-Et ta poupée gonflable?

Il haussa un sourcil en se rapprochant.

-Tu es jalouse?

-Il faudrait qu'elle soit un minimum à la hauteur pour que j'ai une once de jalousie à son égard.

Sur cette magnifique phrase je me retournais l'ignorant superbement et retournant à mes activités, c'est à dire ranger mes vêtements. Je sentis deux bras puissant me soulever pour me plaquer avec douceur contre le mur.
Il voulut m'embrasser mais je le stoppais avec ma main.

-Va voir ta blonde.

-J'adore quand tu es jalouse.

Me dit-il en m'emportant dans une série de baisers...

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant