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Malheureusement ma curiosité l'emporta. Sans que je ne pus donc l'empêcher je m'aventurais à l'intérieur du laboratoire. Juste pour confirmer mon idée de manque de sécurité, évidemment. Sachant pertinemment le déchaînement de colère que je risquais de me prendre à la figure par Dante sur les risques que je prenais en entrant à l'intérieur j'y entrais tout de même.

Grossière erreur

À la seconde même où je franchis le seuil du laboratoire la porte se referma automatiquement. D'accord là on pouvait paniquer. Tapant de toute mes forces sur ce double vitrage je me fis une raison le cœur commençant à palpiter dangereusement dans ma cage thoracique.

-Du calme Lexie.

Décidant de profiter de cette situation pour m'assurer que l'arme biologique si trouvait bien. À mon plus grand désarroi et bonheur en même temps je la trouvais, entière et ouverte.
Désarroi car ne me berçant d'aucune illusion et calculant le nombre de seconde depuis laquelle je respirais cette air contaminé,  j'avais la triste nouvelle de vous dire que j'étais infecté et que dans quelques heures je serais
contaminé jusqu'aux os. Bonheur car mon sacrifice sauvera d'innombrable vie. Ma mère qui était il y a peu la seule et unique personne faisant partis du monde des vivants qui m'importais avait maintenant de la compagnie. Cette personne se prénommait Dante.
Ah Dante en parlant de celui ci, il venait de revenir. Je lui laissais trois secondes avant de comprendre.
1,
2,

-CARA!!!

Hurla t-il tout en cognant avec force sur la vitre qui j'espérais ne céderait pour rien au monde. Le sourire que je lui fis en ce moment me suffit pour verser une larme. Ah Dante tu est la deuxième personne pour qui j'aurai tout fait. Même si je sais que tu ne m'entend pas sache que je t'aime,
oh oui je t'aime de tout mon cœur et pour l'éternité pardonne moi je t'en prie. Je n'aurais jamais pu espérer mieux comme rédemption, comme seconde chance. Parce que c'est ce que tu étais mon Dante.
Ma seconde chance.
Celui qui aurait pu me permettre de vivre heureuse et qui sait peut être même m'aurais permise de devenir mère de trois garçons? Après trente années chacun de bon et loyaux services à cette cause des plus honorables nous aurions pris une retraite bien mérité afin de nous éloigné un peu de ce monde fait de criminalité et d'injustice. Nous nous saurions sûrement acheter une maison en campagne après nous être marié et puis par la suite agrandir la famille . Nous aurions pu même avoir un chien qui sait? Vous imaginez un peu le truc de folie Dante et moi parents. Avec un chien en plus!
Le truc de dingue.
D'autres perles salées imitèrent la précédente et se déversèrent sur mes joues.
J'aurais pu être heureuse,
nous aurions pu l'être.
J'aurais voulu l'être.
Mais que voulez vous, comme on dit toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis je devais me sentir reconnaissante. Oui reconnaissante que l'ont m'ai permis de me mettre sur la route de cet homme. Mais bon à quoi bon imaginer toutes ces choses? Toutes ces choses qui ne se réaliseront jamais car mon destin étais de me sacrifier.
Je n'ai pas peur.
Je n'ai pas peur.
Je n'ai pas peur.
Mon devoir étais de me sacrifier et si c'était le prix à payer pour sauver toutes ces vies je me sacrifierais une nouvelle fois si cela était possible.
La mort n'est qu'un point dans une phrase, ce n'est qu'un livre qui se ferme pour nous laisser la place d'en commencer un autre. Et puis pourquoi être triste? Il y avait encore quelques mois je pensais que l'amour entre deux personne ne faisant pas partis de la même famille n'étais qu'un leurre .
Un simple moyen pour nous les humains d'assurer notre avenir génétique. Mais en fait c'était moi qui me leurrer seule avec ses pensées des plus saugrenues et très sombre je vous l'accorde. Si je partais aujourd'hui,
j'aurais eu l'infime honneur de rencontrer des personnes magnifiques et au grand cœur. Je remercie le seigneur pour tout ce qu'il m'a donné pendant ces vingt années d'existence.
Des parents aimants m'ayant appris les valeurs de la vie, les valeurs qui constituent une personne comme un être respectable et respectueux.
Je le remercie une nouvelle fois de m'avoir donner la chance de rencontrer Dante. Et je le remerciais encore de m'avoir accorder la possibilité de développer des sentiments qui à l'heure où je vous parlait avait dépasser l'entendement tellement ils étaient immenses et d'une profondeur infini. Oh non cela ne sera jamais finis, notre histoire d'amour ne se finira jamais, j'en étais certaine. Alors merci, merci infiniment pour tout. Et je le répète
Je n'ai pas peur.
Je n'ai pas peur.
Je n'ai pas peur.
Je n'ai pas peur.

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant