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-Tu es resplendissante dolce mio.

Me dit-il en me faisant un clin d'œil.
Toujours dans la voiture je ne relevais pas et esquissais un sourire. Quelques minutes plus tard Dante se gara devant une imposante villa. Les portes grandes ouvertes étaient bloqués par deux hommes. En regardant bien on pouvait facilement apercevoir deux glock coincée dans la ceinture de leurs pantalons. Un long tapis rouge guidant vers l'entrée et s'arrêtant à la porte traînait au sol. Nous sortîmes de la voiture et nous dirigeâmes devant les molosses.

-C'est sous invitation?

Lui demandais je en m'accrochant à son bras. Eh bien quoi, ce soir nous étions mariés. Répondant à mon étreinte il plaça une main protectrice autour de mon bras et sortis deux enveloppes dorée.

-Ne t'en fais pas.

Nous arrivâmes devant les gardes.

-Enveloppes.

Dante lui tendit, il jeta un rapide coup d'œil puis lorsqu'il lu nos noms son regard s'agrandit et il nous fit directement passer en baissant le regard.

-Gaspard à apparement un peu trop abuser sur notre réputation.

-Sans l'ombre d'un doute.

Dit-il en pouffant suivit de près par moi même. Nous nous dirigeâmes alors vers le centre de la salle qui était d'ailleurs plus que gigantesque. Tout en récupérant une coupe de champagne nous mimions une conversation pour à la place inspectais la pièce.

- Odora di criminalità. (Ça sent le crime)

Dis-je à Dante en italien pour ne pas risquer notre couverture.

-Oh si. (Oh oui)

Me répondu t'il en soufflant bruyamment. Son expression ennuyé se remplaça soudainement par de l'inquiétude.

-Cosa sta succedendo? (Qu'est-ce qui se passe)

-Scar.

Dit-il en affichant maintenant un sourire plus que terrifiant. Mon cœur palpitant, je calmais mes légers tremblements habituels. Pourquoi fallait il que mon corps réagisse aussi explicitement? J'étais pourtant une professionnelle. Surtout que ce soir je n'étais pas seule, j'étais avec lui, avec Dante. Reprenant un air plus posé je souris à mon tour. J'avais tant joué la comédie que celle ci me collait maintenant à la peau. Telle une seconde nature. Décrispant mes mains je soufflais une dernière fois. À mon tour de jouer au criminel..

Versace: Agenzia SegretaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant