Versace: Agenzia Segreta

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Gaspard nous avait dit la veille de le
rejoindre à neuf heures précise devant le bâtiment. Nous étions donc tous devant l'école et attendions sa venue. Lorsqu'il arriva enfin avec cinq minutes de retard, il nous conduisit à quelques mètres de l'école. Un autre bâtiment nous fis alors face, nous y entrâmes donc et tombèrent nez à nez avec une piscine. Une piscine d'environ cent mètres de largeur et de longueur, trônait au milieu de ce gymnase.
Oh non, pitié.
Plusieurs agents étaient la notamment Dante. Gaspard nous indiqua les instructions de l'épreuve. C'était bien plus dramatique que ce que je pensais.
Nous allions être attaché  à un boulet de plomb de plus de cinquante kilos,
pour par la suite être balancé dans l'eau. Pour se libérer il aller falloir utilisé l'épingle à cheveux que venait de
nous distribuer un des agents. C'est une plaisanterie j'espère. Je refuse de faire ça. C'est hors de question. Je ne suis pas suicidaire, merci. Alors qu'un agents du Versace prénommé Coll, aller m'attacher la mort au pied, je reculais instinctivement.

-Je ne veux pas.

A peine ai-je eu le temps de prononcer  ces mots que Dante apparu devant moi.

-Je ne veux pas faire ça, je ne peux pas faire ça, pas la peine d'insister, c'est pas possible, je....

Parti en pleine crise de folie Dante me coupa.

-Tu veux vraiment arrêter maintenant?
Après tout ce que tu as fait pour en arriver là?

Il s'arrêta et plongea son magnifique regard ténébreux dans le mien.
Le maudissant en italien je m'avançais
vers le dénommé Coll. Il m'attacha le boulet au pied et comme les autres m'approcha de la piscine.
Nous étions tous les quatorze au bord de la piscine et nous avions tous derrière nous l'agent qui nous avait recruté. Sûrement, pour nous pousser dans l'eau quand il sera temps.

-Les cinq dernièrs seront éliminées.

Cette phrase fût la dernière chose que j'entendis avant de plonger dans l'eau froide et chlorhydrique.
Le boulet du fait de son poids m'enmena au bas fond de cette piscine de six mètres de profondeurs. Toujours l'épingle en main, j'essayais tant bien que mal d'ouvrir le verrou.
Ça ne marche pas.
Ça ne marche pas.
Ça ne marche pas bordel!
Oh Seigneur!
D'un mouvement de panique,
mon bras cogna le carrelage bleu de la piscine, ce qui me fit lâcher le bout de fer.
Oh non!
Je tournais la tête de gauche à droite, sans arriver à la retrouver.
Putain de merde!
Je commençais à manquer d'air et une personne venait de remonter augmentant mon stresse. Je regardais autour de moi, essayant de trouver un moyen de me sortir de la gagnante et surtout en vie.
Là !
Mes yeux se posèrent sur le filtre du bassin. Arrachant d'un revers de la main la bouche, je m'en pressais de coincer le boulet dans le filtre, ce qui n'étais pas chose facile. Poussant ce poids au plus profond de la bouche et tirant dessus au maximum, je sentis enfin un crack. Sans m'arracher le pied je t'irais encore espérant secrètement que le système d'infiltration arrive à bout de cette chaîne.
Encore un crack,
puis un troisième.
Et c'était gagner!
La chaîne se brisa et c'est avec le peu de force qu'il me restais que je remontais difficilement les six mètres qu'il me restais jusqu'à l'oxygène. Ça y est, j'étais à la surface, après une grande inspiration et expiration, je partis dans un toussement illimité. Deux bras puissants m'attrapèrent les mains pour me remonter hors de l'eau.

Dante