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Un jour, je reconnus Momo dans la rue et l'interpellai. Elle avait changé sa couleur de cheveux pour du blond.

Elle s'approcha de moi avec une expression hautaine et arrogante. Je pris peur en voyant ce visage que je connaissait si bien, tellement effrayant. Je voulus reculer d'un pas. Mes jambes ne répondaient plus.

-Tu veux t'enfuir maintenant ? demandait Momo d'un air triste, n'oublies pas que tu es à moi. Tu m'appartiens, pour toujours.

Quatre bons mètres nous séparaient. Elle tendit son bras, referma sa main comme pour attraper quelque chose dans l'air.

Je sentis une force étrange me tirer vers l'avant. Je n'y croyais pas mais la chose qu'elle avait attrapée, c'était bien moi. Je perdis l'équilibre et retombai sur un sol mou. Momo vint s'installer entre mes cuisses et commença à me mordre le cou.

Je me débattais, essayais de la repousser, la frappais, lui suppliais d'arrêter... Elle n'y fit pas attention et déchira mes vêtements d'un coup sec.

-Tu aimes que je sois sauvage avec toi non ? Regarde tu es déjà toute mouillée.

Elle avait raison. Je la sentis entrer en moi facilement, pourtant, j'avais mal. Elle me faisait mal.

Je jetai un coup d'œil à son autre main.

-TU ES FOLLE ??? TU AS VU LA TAILLE DE TES ONGLES ?!?! TU VAS ME TUER !!!

-Tais-toi. Tu parles trop. Je veux juste t'entendre gémir de plaisir.

Il n'y avait rien d'autre à faire que d'obéir et je ne pouvais pas m'empêcher d'émettre ces sons provenant de ma gorge.

Deux serpents apparurent près de ma tête.

-Ah !

-Ce n'est rien chérie.

Un hurlement inhumain se fit entendre au loin.

-N'écoute pas ce qu'elle raconte. Elle passe son temps à se plaindre, chuchota mon amante.

Ma respiration s'accélérait. J'allais jouir quand... je me réveillai en sursaut.

-Mon dieu ce n'était qu'un cauchemar.

Je transpirais beaucoup. Je pris mon téléphone avec l'intention d'envoyer un message à ma petite amie pour lui dire qu'elle me manquait. Son corps magnifique me manquait, son odeur, sa voix, sa langue, ses doigts...

-Oh non, ce stupide rêve m'a donné envie de... Elle doit sûrement être en train de dormir. Mieux vaut ne pas la déranger.

Sur ces paroles, je pris le coussin qu'elle avait utilisé la veille pour déposer sa tête et le serrai contre moi. Il sentait fort son parfum.

Fuyons, simplement⚢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant