LIV

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Momo était trop mignonne quand elle dormait. Ça me rappelais la première nuit qu'on avait passé ensemble... À la base, je ne comptais pas me rendre à cette fameuse fête, mais au final, Sana avait réussi à me convaincre avec son ''Y'aura plein de jolies filles !!''. Heureusement, car sinon, je n'aurais jamais recroisé Momo, ni découvert ses sentiments qu'elle cachait depuis si longtemps...

Un an s'était écoulé. Un an de nouvelles rencontres : la fille bizarre aux cheveux courts : Jeongyeon, un espèce de lapin en chaleur : Nayeon, une déesse perverse : Jihyo, une jeune fille toute mignonne : Chaeyoung, une autre un peu plus étrange : Dahyun, une grande enfant : Tzuyu et tout plein d'autres personnes encore !! Ah oui, et Jules ! Ce jeune européen qui m'avait fait une proposition assez intéressante de mariage mais que je ne pouvais pas accepter.

-Si je dois absolument me marier avec un homme, c'est sûr que ce sera avec lui, pensai-je en jouant avec les abdos de Momo qui était toujours plongée dans un profond sommeil.

Il était 7 heures du matin et je n'arrivais plus à m'endormir. Alors, je décidai de préparer le petit-déjeuner pour ma copine et moi, le temps qu'elle se réveille de sa courte nuit (eheh c'était entièrement de ma faute en plus).

J'avais juste enfilé un peignoir pour cuisiner. Je m'apprêtai à sortir les œufs du frigo quand quelqu'un frappa à la porte. Qui était-ce ? Je n'attendais la visite de personne pourtant...

Je regardai dans le judas et vis un homme aux cheveux noirs vêtu d'un uniforme qui attendait patiemment que je lui ouvre :

-Bonjour, puis-je vous aider ? demandai-je poliment à l'inconnu.

-Mademoiselle Myoui, vos parents m'ont demandé de venir vous chercher à votre domicile. Habillez-vous s'il-vous plaît. Ils ont dit que plus vite vous viendrez, plus vite le problème sera réglé.

Il avait dit tout cela d'une traite et d'une voix monotone.

-Quel problème ? Quoi attendez, pourquoi ils ne m'ont pas simplement appelé ? Bon, attendez, je reviens.

Merde, qu'est-ce qu'il se passe encore ? J'espère que ce n'est rien de grave... Oh et Momo qui dort toujours, je ne peux pas me permettre de la réveiller sinon elle sera de mauvaise humeur...

-Chérie je vais chez mes parents mais j'essayerais d'arriver avant que tu ne remarques mon absence, chuchotai-je en l'embrassant tendrement sur le front.

Elle émit simplement un gémissement et je ne pus m'empêcher de sourire devant son visage tout mignon.

Bon voilà, j'étais dans la voiture d'un gars pas très souriant et pas très bavard, l'ennui total pendant tout le trajet.

-On sait que tu joues à la lesbienne avec ta copine aux cheveux colorés. Et on connaît aussi les autres filles lesbiennes que tu fréquentes. Des MONSTRES !

J'essayai de paraître impassible face à ces remarques. Mon père me regardait d'un air grave et ma mère avait les jambes et les bras croisés.

-Je ne joue pas à la lesbienne, je suis lesbienne -.-

-J'avais dit à ton père qu'il ne fallait pas que tu fréquentes Minatozaki-san. Elle ta rendue comme elle : répugnante.

-C'est vraiment ça que vous pensez de votre fille ? Moi aussi je trouve que vous êtes répugnants de me parler ainsi.

-Peu importe, tu vas ternir l'image de la famille si tu continues à faire tes folies, et, on sera obligé de tuer tes amies.

-Quoi ? Vous ne pouvez pas, un ange les protège, répliquai-je avec un air de défi.

-Oh ma chère, comment est-ce qu'on a gagné autant d'argent pendant la période de faillite de l'entreprise ? Un coup de pieu dans le cœur de ta copine et pouf : elle dispara, son corps, désintégré et perdu à jamais. Et pour cet acte courageux de notre part, l'argent tombera littéralement du ciel car les dieux seront content d'apprendre qu'une vermine de plus à été effacée de ce monde.

-Vous ne pouvez pas, répétai-je d'une voix tremblante.

-Tu as le choix : soit tu restes avec elle et on les tue toutes, soit tu te maries avec un homme et tu ne les revois plus. Dans les deux cas, elles disparaîtront de ta vie.

Je bouillonnais intérieurement en essayant de réfléchir au plus vite à une solution. Mon père lança :

-On te laisse un mois pour te décider. Tu as la vie de six personnes entre les mains. La déesse on ne peut pas la tuer. On n'a pas encore l'autorisation. Mais à mon avis, vu qu'elle a tourné le dos aux siens, sa mort ne devrait déranger personne.

Je sortis de la pièce en crachant :

-C'est vous les monstres dans l'histoire.

Momo était là devant la maison, elle me regardait d'un air très inquiet et attendait que je lui dise quelque chose.

Je voulais lui répondre mais j'avais peur de fondre en larmes devant elle. Il fallait que j'aille me réfugier chez Sana et expliquer aux deux personnes qui comptaient le plus pour moi, le chantage qu'on venait de me faire subir.

Oh par god Jihyo, what is love est enfin sorti et wouaaah le MV est tellement gaaaayyy 😍 je suis comblée😁

Fuyons, simplement⚢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant