XXIX

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-Salut, tu es Dahyun c'est ça ? Je t'en prie entre, disais-je pour inviter la jeune fille dans ma demeure.

Elle avait l'air assez excentrique, le bout de ses cheveux noirs teints en orange et rose, la confiance qu'elle dégageait dans le moindre de ses gestes...

Tzuyu s'approcha pour voir la nouvelle venue.

-Hey, j'ai apporté de l'alcool ! s'exclama la Coréenne.

-Euh... est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? demandai-je en tant qu'adulte «responsable». Tzuyu-chan, ne te force pas à boire si tu ne veux pas.

Elle hocha simplement la tête et on se dirigea vers le salon. Je commandai des pizzas et on passa un film que mon amie voulait voir.

Il était tard. J'ouvris une cannette de bière que Dahyun avait apporté. Tzuyu somnolait dans un coin et moi j'envoyais un message à Mina pour savoir si elle était bien arrivée à Osaka.

L'excentrique revint de son passage aux toilettes et s'assit près de moi.

-Sana, tu es super jolie, chuchota-t-elle en me caressant les cheveux.

-Oh non, pensai-je, elle a abusé avec les boissons...

Elle s'approchait de plus en plus, humant mon parfum et en essayant d'obtenir quelque chose de moi.

-Arrête, il y a Tzuyu juste là. C'est gênant.

-Oh, et si on allait dans ta chambre peut-être ?

-Rêve toujours, tu es saoul et tu risques de le regretter demain.

Je la chassais. C'était inhabituel de ma part mais là... On se connaissait à peine et je n'en avais pas trop envie.

Elle fit une drôle de tête et s'éloigna en marmonnant :

-Tu n'es pas marrante. Je pensais que tu étais une de ces filles qui nous donnait tout ce que l'on désirait avec un simple s'il te plaît.

-Et bien tu avais tort.

-Ce n'est pas ce que Chaeyoung m'avait dit...

Je sursautai à l'entente de ce prénom. Chaeyoung ?

-La cousine de Nayeon ? Tu les connais d'où ?

-Chaeyoung est dans ma classe, et puis elle sait tout de toi.

-Super... grommelai-je, elle t'a dit quoi à mon sujet ?

-Que tu veux te taper Tzuyu, mais tu sais, tu attendras longtemps avant d'avoir ce que tu désires alors tu ne préférerais pas coucher avec moi en attendant ?

J'avais envie de la frapper, cette petite insolente. Je lui lançai simplement un sourire narquois avant de me lever pour m'allonger auprès de ma petite protégée.

L'autre avait l'air de vouloir s'amuser. Très bien, on allait s'amuser, mais à ma manière.

Fuyons, simplement⚢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant