Fuyons, simplement⚢

XXVIII

-Hâte que tu rentres pour pouvoir manger mon plat préféré~

Je recevais ce type de messages depuis une semaine. La personne qui écrivait cela ne pouvait être que Momo.

-Incroyable cette fille, pensai-je. Avec elle c'est soit la bouffe, soit le sexe et parfois même les deux.

Ma petite-amie vint me chercher à l'aéroport le jour de mon arrivée. Elle était vraiment heureuse de me retrouver mais elle s'abstint de m'embrasser devant toute ma famille.

Je fis un câlin à mon frère qui me chuchota à l'oreille :

-Ah ouais, tu dois te faire plaisir avec une copine aussi mignonne.

Momo s'inclina respectueusement devant mes parents et ceux-ci l'interrogèrent :

-Oh vous êtes bien gentille de vous occuper de notre fille. Vous êtes l'une de ses amies ?

-Euh... oui, dit-elle en ayant l'air le plus décontracté possible.

Enfin, ce moment gênant passé on rentra à la maison. Elle était vraiment très excitée.

-Écoute, je me sens toute collante à cause du voyage alors laisse-moi au moins prendre une douche. Après, tu pourras faire tout ce que tu voudras.

Elle se tint tranquille pendant à peu près six minutes avant de venir me chercher dans la baignoire. J'eus à peine le temps de mettre mon peignoir.

Je ne savais pas d'où lui venait cette force surhumaine mais elle me porta sans efforts jusqu'à la table à manger.

-Tu m'as manqué, déclara-t-elle en commençant à me palper les seins et à me mordre le cou.

La sensation de ses douces lèvres sur mon corps m'avait également manqué. Ses mains d'experte et son regard sauvage...

Elle me caressa d'abord l'entre-jambe. Ensuite elle y glissa son index, son majeur et son annulaire.

-Aww~ qu'est-ce que tu vas me faire aujourd'hui ? lui demandai-je.

-Tu verras bien.

Elle se mit à l'œuvre tout de suite, faisant des mouvement lents au début pour voir comment je réagissais. Voyant que je m'habituais à ce rythme, elle bougea ses doigts à l'intérieur en y allant de plus en plus vite.

Elle m'offrit un magnifique orgasme. J'avais été tellement en manque au point de jouir aussi fort ? L'endroit d'où Momo s'était retirée me brûlait. Elle vint m'embrasser à ce niveau-là en léchant le liquide qui y coulait encore.

C'était vraiment une amante épuisante... Je n'avais plus la force de me redresser donc elle me porta jusqu'à notre chambre. Je m'endormis paisiblement, enfin réunie avec ma moitié.